02/10/2009
Signe de faiblesse ?
Je vous raconte ce matin ? Oui, allez je vous raconte , j'en ai très envie !
10:09 Publié dans thérapie-journal | Lien permanent | Commentaires (14)
22/08/2009
divagations sur un sujet qui me tient à coeur
Publier un billet ? Ne pas publier ?
Si je me laissais vraiment aller , je publierais chaque matin un billet sur tout et son contraire .Parce que tant de choses me font réagir , dans un sens comme dans un autre . Et pourtant je ne le fais pas . Pourquoi ?
Parce qu'il me semble que j'appréhende les réactions, parce qu'il me semble que ce n'est pas sans conséquences de dire ce qui me choque ou me fait réagir .Que cela peut heurter les esprits des uns et des autres .
Et pour être souvent "heurtée" ( émotionnellement parlant) , je sais comme cela peut être "déstabilisant"
Parce que prendre position quand quelque chose nous choque , c'est prendre parti . Et prendre parti, c'est se mettre dans un camp en opposition à un autre camp, inévitablement.
Et que le meilleur gagne ! Comme en politique !
.../...
Depuis quelques temps, je m'essouffle à ce jeu "politique". Je m'aperçois de plus en plus que dans chaque parti , chaque camp , il y a une part de vérité . Ce n'est jamais tout à fait noir, ni tout à fait blanc d'un côté comme de l'autre
Et à bien y réfléchir, je me suis aperçue que je pouvais très bien me mettre dans un camp, puis dans l'autre, selon l'humeur du jour . Que je n'avais pas vraiment de parti pris pour un camp bien déterminé , ni une religion , ni une culture .Mais bien pour une cause et un principe : c'est le principe de justice et la cause du plus faible .
Mais le plus faible dans le sujet qui m'intéresse ( la relation homme/femme) , est il bien celui que l'on pense ? C'est là où je commence de plus en plus à mettre en doute ma croyance à ce sujet . Et je me pose des questions ! Et le principe de justice ? C'est quoi exactement pour moi ? Seulement ce que je "crois " juste ? Mais si l'autre dit que c'est pas juste ce que moi je crois juste ? Lequel des deux est juste ? .
Je me rappelle une discussion avec un ami avocat qui m'avait dit que j'allais m'épuiser dans ma quête de justice si je ne distinguais pas le Droit et la Justice rendue par un homme . La Justice est faillible , m'a t'il dit , parce qu'elle dépend de la subjectivité d'une personne . Je crois au Droit , m'a t'il dit mais pas à la justice . Parce que le Droit, c'est la règle écrite noir sur blanc . Comme un règlement . C'est clair et net et ce n'est pas subjecti Quand le feu de circulation est rouge et que tu passes à rouge , t'es bel et bien passé à rouge . Tu as enfreint la règle . Un point c'est tout . Ca c'est pour le Droit . Que ce soit d'une seconde, ou de deux minutes , tu es passé à rouge et tu es amendable, au nom de la loi . Mais là, où ça se complique , c'est si tu es le fils du "patron" , par exemple . Est ce que le policier qui se trouve au carrefour , et qui est sensé faire respecter la loi , "osera" appliquer le droit en la matière ou bien "fermera t'il les yeux " parce c'est le fils du "patron" et qu'il craint de fâcher son supérieur ? Est ce la loi du plus fort qui l'emportera , par crainte ?
Je vous laisse y réfléchir ....moi , je dis que ce n'est pas évident du tout , et que le policier n'aura pas la même réaction si un simple quidam ou si c'est le fils du "patron" C'est ce que je crois du moins et cela n'engage que moi . Je ferme la parenthèse .
Le triangle infernal ?
Mon expérience de vie a fait que je me suis souvent confrontée aux hommes . Et que je réagissais au quart de tour verbalement , dès lors que je ressentais comme de l'intimidation ou de la domination masculine. Selon ma subjectivité, bien entendu . Et quand mes paroles avaient fait mouche , il m'est même arrivé de ressentir une jouissance , comme un sentiment de victoire . Je m'entendais dire " échec et mat" dans mon for intérieur . J'étais dans la lutte pour la libération de la femme !
La seule constante dans cette réactivité épidermique était que je prenais toujours le parti du plus faible , selon ma croyance . Je défendais la victime ! Il m'est apparu qu'inconsciemment, dans le sujet qui m'intéresse, je considérais toujours la femme comme une victime.
En ce moment je remets en question mon comportement . N'ai je pas la victimite aïgue , à force de réagir ? Mes réactions sont elles toujours adaptées et "justes" ? Mon comportement me paraît excessif . Il a été nécessaire à une époque, j'en suis sûre , de me défendre et de revendiquer la cause féminine . Mais là, n'est- il pas un résidu de peurs et de réflexes conditionnés de défense , hérités aussi des femmes blessées dont je suis issue ?
Depuis un certain temps, j'observe autour de moi , mes proches aussi . Et j'interroge des hommes et des femmes sur leurs ressentis à ce sujet . Et je me rends compte que les uns et les autres ne se comprennent pas . Chacun dans son camp est sur la défensive et s'imagine victime . Il y a la crainte de l'autre , d'une manière ou d'une autre ? La crainte de perdre sa place, la revendication de prendre sa place . L'un attaque , l'autre se défend et vice et versa .
Oupss...... on n'y arrivera jamais alors !
Honnêtement j'ai toujours cru que j'étais dans le rôle soit de victime, soit de sauveur !!! Et que le "bourreau" , c'était l'autre ! Surtout pas moi . Peut-être me suis je leurrée ? Et sauveur de quoi , exactement ? Et de qui ? De la victime supposée ? J'ai bien dit "supposée" , parce que je ne sais plus très bien qui est victime de qui , qui est sauveur ....et qui est bourreau ? Et au plus j'ose aborder ce sujet ouvertement avec des amis , en leur parlant de la relation homme/femme ou de la relation de couple , plus je me rends compte que chaque point de vue est défendable et qu'il n'y a pas de "juste" cause . Je me demande d'ailleurs si nous ne sommes pas tous à un moment donné de notre histoire soit victime , puis bourreau, puis sauveur .
Mais alors ? On s'y prend mal... chacun dans son camp , chacun avec son point de vue ? En tous cas, en ce qui me concerne, je pense que je m'y prenais mal jusqu'ici. Du moins si mon objectif est l'harmonie relationnelle . Ce n'est pas en me positionnant contre l'autre que j'allais obtenir le résultat que je souhaitais . En fait, je ne ne faisais que changer de rôle ....devenir le fort pour prendre le pouvoir ....et ainsi le fort devenait le faible .....et ensuite , vous avez le sauveur qui apparaît pour mettre de l'ordre dans tout cela . Pour défendre une cause qu'il croit juste , ou défendre le faible contre le plus fort . Mais rien ne changeait concrètement dans la durée , juste un changement de rôle pour rejouer la même pièce de théâtre . Et au final, nous n'arrêtons pas de nous battre ou de nous sécuriser contre un éventuel envahisseur, qui s'appelle toujours "l'autre" ( celui qui ne pense pas comme nous )
Vous me suivez toujours dans mes divagations ? Je vous trouve bien courageux de lire jusqu'ici.
Mon avis est que l'histoire de l'humanité c' est peu cela . Un théâtre où se joue continuellement la même pièce dramatique . Toujours une histoire de " bouge toi de là que je m'y mette" et " fais bien attention , parce que je suis plus fort que toi ".
Mon théâtre intérieur serait-il à cette image ? Je m'en vais y réfléchir !
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18:38 Publié dans thérapie-journal | Lien permanent | Commentaires (2)
17/08/2009
la mer à nos basques
J'aime ce titre ....que j'entends à l'instant sur la radio suisse . C'est le titre d'une émission d'été !
J'ai mal dormi cette nuit . Cela tournait dans ma tête . Je pensais à ma relation à ma fille , à ma relation à l'autre . Je pensais aux mères envahissantes .....
( Intéressant pour moi d'observer cela , dans le cadre de mon blog thérapeutique ) .
C'est ça , j'avais ma mère à mes basques .....ma mère était envahissante .
En fait, j'étais hier soir devant mon ordinateur, en visite sur des blogs amis et j'ai lu beaucoup ... un peu trop , je suppose .
Parce que cela m'a poursuivi toute la nuit et au lieu de dormir , je suis restée dans mes pensées et elles ne m'ont pas quittées de la nuit .
Je cherchais des réponses à tous les questionnements qui trottaient dans ma tête . Mais ces questionnements n'étaient pas de moi, ils venaient de ce que j'avais lu sur différents blogs !
Mais enfin, voyons .....pourquoi je cherche des réponses pour les autres ?
De quoi je me mêle , en fait ? "On" ne m'a rien demandé ! On dirait ma mère quand je fais cela ou mon compagnon !
Et ce qui est curieux , c'est que c'est justement ce que je reproche régulièrement à mon compagnon ....c'est qu'il faut toujours qu'il trouve une réponse concrète à mes questionnements . Je lui dis souvent qu'il "pense" à ma place et m'enlève alors tout le cheminement de pensée qui m'oriente vers une solution . C'est en forgeant qu'on devient forgeron , non ?
Ce qui me soulage lorsque je me questionne trop .....c'est d'être comprise dans mes doutes , et mes incohérences . Uniquement cela !
Je n'ai pas besoin que l'on trouve des solutions à ma place ....et pourtant , cette nuit , j'ai clairement cherché à le faire : trouver des solutions ..... je veux le faire pour les autres et cela m'agace qu'on le fasse pour moi ! Ca alors !
Mais alors ? ....Nom d'une pipe, ce que je reproche à mon compagnon ......c'est le reflet de ce que je fais ?
Il est mon miroir . L'autre est mon miroir . Ce qui m'agace en lui est en moi . Mais aussi ce que j'admire en lui est en moi aussi .
Alors, si j'accepte sans critiquer tout ce qui m'agace en lui , je résouds le problème de la relation à moi-même .
Mais aussi vice et versa , si la relation à moi-même évolue dans le sens de l'harmonie , c'est que je suis en train de résoudre mes conflits extérieurs .
Il faut pour cela aussi que j'accepte d'assumer ma part d'incohérence et d'égoïsme .
Et s'il y a un changement dans ma relation à l'autre , c'est que le changement est en train de s'opérer en moi .
Cela demande du temps , c'est tout un processus de déconditionnement .
Quelle jolie surprise , quand on s'aperçoit que l'autre nous "agace " de moins en moins et qu'on arrive à mettre la distance qu'il faut pour se préserver . Je le vis de plus en plus et je peux vous assurer que c'est magique .
Moi, la mer j'aime ....mais c'est curieux, elle m'a toujours énervée ....
Y aurait il une analogie ?
Décidément , la mer est à mes basques aujourd'hui ... alors même que je suis à la montagne , et loin de la mer ....
Bon, je pars me promener .
20:20 Publié dans thérapie-journal | Lien permanent | Commentaires (0)