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09/01/2010

offensive infernale

J'entends parler de réchauffement climatique ...  En tous cas, je n'ai pas souffert de la chaleur en faisant cette promenade !

 

 

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au parc Royal de Bruxelles .
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sur la Grand-Place de Bruxelles
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l'Hôtel de ville de Bruxelles
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puis un bon thé , pour nous réchauffer ....

 

 

06/01/2010

les émotions étouffées sont coûteuses ( 2)

C'est ce qui arrive souvent dans les relations de couple insatisfaisantes : je suis de plus en plus insatisfait , mais je crois de moins en moins à la possibilité de parvenir à une solution . Alors , plutôt que de continuer à ressentir la colère qui monte en moi et qui pourrait servir à briser le cercle vicieux, je choisis de l'étouffer .  Je ne veux plus faire de scènes inutiles , je ne crois plus qu'il soit utile de soulever encore une fois le problème pour arriver toujours à la même impasse , je ne veux pas d'une violente querelle devant les enfants , je trouve moins fatigant de bouder ou de boire ...   Tous les prétextes peuvent servir et chacun comporte une part de vérité , mais le résultat final est toujours le même : je choisis de M'ETEINDRE .  C'est la troisième marche de la descente vers la perte de soi .

Et ce choix , on le paye chèrement ! Le premier et le plus grave prix à payer, c'est  une forme d'indifférence intérieure : on ne souffre plus vraiment , on ne réagit plus tellement, on est comme neutre .   Et pas seulement avec la personne face à laquelle on étouffe délibérément ses réactions, mais un peu partout .  Cette indifférence s'étend comme une tache d'huile .  En fait, on est psychologiquement ou émotionnellement  mort !  Comme un mort , on n'a plus de réaction et nos réflexes disparaissent, même ceux qui servent à la survie .  Un mort n'a pas besoin de réflexes de survie !
Bien sûr , on peut se donner l'illusion de demeurer vivant : on se passionne pour le football, on plonge à fond dans le travail, on s'absorbe dans un hobby accaparant , on investit tout dans un enfant ou un chat .  Mais du point de vue de nos besoins psychologiques les plus importants , c'est la démission , avec la nostalgie ou l'amertume qui suivent de près .
Si cette indifférence émotive apparente dure trop longtemps , on glisse vers la quatrième marche : celle où des indices secondaires accaparent notre attention .   Plusieurs maux nous guettent alors : dépression, angoisse , phobies, stress, migraines , maux de dos .   Tous ces problèmes découlent de notre capitulation ou de notre aveuglement volontaire .   Ce sont les résultats directs de nos façons de fuir, de nous engourdir , d'éviter de voir ou de savoir ce qui ne va pas .
Tout comme les émotions et les sentiments du début, ces réactions sont les indices que nous fournit notre organisme pour attirer notre attention sur des manques importants par rapport à nos besoins principaux .  Mais cette fois , les indices sont beaucoup plus difficiles à décoder .  Premièrement , parce qu'ils sont très indirects : les réactions saines ( sentiments et émotions) se sont transformées en problèmes ( symptômes) qui aggravent encore la situation .   Deuxièmement , parce que ces indices eux-mêmes constituent des problèmes qui exigent des solutions supplémentaires .  En accaparant notre attention , ces problèmes la détournent du manque de satisfaction qui persiste et nous empêchent d'y remédier .  Il devient donc difficile de s'attaquer à la cause réelle de nos maux , car elle est cachée derrière un mal secondaire qui prend de plus en plus de place.
extrait du livre " l'enfer de la fuite" Jean Garneau et Michelle Larivey ( un outil pour reprendre sa vie en mains )

les émotions sont des messages précieux ( 1)

Les messages des émotions sont toujours utiles .  Il nous suffit d'y être soigneusement attentifs et de les ressentir complètement pour que l'information qu'elles contiennent nous serve de guide nous permettant d'agir en tenant compte à la fois de nos besoins et de tout ce qui nous importe .

Si je résiste à ce que je ressens et si je considère mes réactions émotionnelles comme peu appropriées , je ne pourrai pas me prévaloir des renseignements qu'elle transmettent car , en brisant ainsi le déroulement du processus naturel de l'émotion , j'empêche leur signification de devenir claire .
En outre il faut savoir que le refus d'une réaction émotionnelle ne l'empêche pas d'exister .  Au contraire , mes sentiments repoussés commencent immédiatement à prendre des formes différentes qui reflètent non seulement le déséquilibre initial, mais tous les déséquilibres supplémentaires qui apparaissent par la suite .    Cela semble bénin, je ne fais que refuser un sentiment , Mais , en  fait c'est la première marche de la descente aux enfers : le premier pas vers une profonde alinénation et une multitude de problèmes en tous genres .
Et c'est le début des complications !   les frustrations s'accumulent et les sentiments deviennent plus intenses ; tellement que j'en viens facilement à les considérer comme disproportionnés.  Mon émotion reflète alors non seulement ma réaction à l'évènement particulier à l'occasion duquel elle se manifeste , mais également ma frustration accumulée dans plusieurs autres situations analogues
.
Ma réaction est trop forte pour la situation présente , mais elle est exactement de la bonne intensité pour s'adresser à l'ensemble des situations auxquelles j'ai refusé de réagir .   Et c'est justement ce que je fais maintenant : je réagis à toutes ces situations à la fois .  C'est la deuxième marche , plus glissante que la première ; celle où j'accumule les frustrations
.
L'exemple le plus fréquent de cette accumulation, c'est celui où on a l'impression d'être une bombe .  Par exemple, on n'en peut plus de se laisser mener par le bout du nez , on s'en veut d'être incapable de dire non , on en a par-dessus la tête de se laisser traiter comme si on était rien .  C'est alors comme une impossibilité physique : plus rien ne passe , on est tout simplement incapable d'accepter une frustration supplémentaire .   La coupe est pleine , comme on dit !
Mais tant que mes émotions demeurent vivantes , tout n'est pas perdu .  Je considère peut-être que mes réactions sont exagérées , mais elles continuent à m'indiquer le chemin à suivre .  Il est encore assez facile de les écouter et d'en tenir compte : il suffit que je le décide .
Cela prend un peu de courage pour faire face à la question qu'on évite depuis un certain temps , mais c'est encore relativement facile .  C'est l'étape suivante  qui est vraiment dangereuse : celle où je parviens à étouffer mes émotions , à les empêcher de ressortir de temps à autre
.
à suivre ....
( extrait du livre" L'enfer de la fuite" de Jean Garneau et Michelle Larivey  - Collection " la lettre du psy "
plus de détails voir www.redpsy.com

18:44 Publié dans citations | Lien permanent | Commentaires (3)