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24/09/2009

si le burnout n'existait pas ,il faudrait l'inventer ....

 

 burnout tête .gif peut-être que je vais finalement vaincre mon mal-être ?   Oui, je vais le vaincre !

 

Ce matin, par le plus grand des hasards, je suis tombée sur le texte que je publie ci-dessous .  Il m'a semblé que ce n'était vraiment pas un hasard que je lise ça .   Rien n'est hasard ! 

Je suis en train de vaincre mon mal-être ....

Cette histoire de nausées qui me revient épisodiquement .  Je l'ai  retrouvée  dans une interview publiée dans le journal " nouvelles clés "  .  

Mais qu'est ce que j'ai besoin de porter la terre entière sur mon dos et de m'inquiéter pour Jean, Pierre, et Paul ?   Comme si c'était mon devoir de porter !    Et pourquoi je ne fais pas tout simplement  confiance en Jean, Pierre et Paul ...

Et prendre de la distance , la juste distance .  Ni abandonner, ni se séparer , juste accepter ce qui est.  Juste garder la bonne distance .  Ne pas se laisser envahir par le problème de l'autre  ( ça c'est ta spécialité , hein , Julie )  Garde la bonne distance ...pour mieux aider ...l'autre !      Pas t'identifier à l'autre , s'il te plaît .  Quand vas tu intégrer cela ? Laisse toi le temps de l'intégrer !  Ne force rien surtout .

Atlas_struggles.jpg
    

Vaincre le Mal-Être

Entretien avec Jacques Languirand
extrait http://www.nouvellescles.com/article.php3?id_article=541
Nouvelles Clés : Vous avez publier un livre dont le titre est "Vaincre le mal-être" (éd. Albin Michel). Pourriez-vous en quelques mots nous donner une définition de ce phénomène qu’en Amérique vous nommez le burn-out et qui, faute de mot en francais, a été traduit par mal-être ?
N. C. : Le mal-être touche-t-il plus particulièrement certaines catégories de personnes ? Quel est le profil type du candidat au burn-out ?
J. L. : Le burn-out fait des victimes surtout parmi les "gens de qualité", si vous me permettez la formule, c’est- à-dire parmi ceux qui, à cause de leur engagement par rapport au travail, de leur volonté de maintenir une certaine image de soi, ou encore de leur besoin de réussite sociale ou de pouvoir personnel, entretiennent des atti- tudes, des comportements qui déter- minent une mauvaise réponse au stress. Parmi les traits qu’on retrouve assez souvent chez le candidat au burn-out, on constate d’abord, bien sûr, une certaine anxiété qui se traduit par l’impression qu’on n’y arrivera pas, qu’on devrait s’y prendre autrement, qu’on s’engage dans une impasse, un esprit d’entreprise excessif, chez les compulsifs de l’action, les ambitieux excessifs, les, hyperactifs, un désir de plaire à tout le monde, un sens de l’autocritique trop poussé, une mentalité de sauveur... Ce qui revient à dire que le candidat au burn-out est dominé par un surmoi trop exigeant, un parent intérieur qui ne laisse pas de répit.
N. C. : Quelles sont les qualités humaines nécessaires à la prise de conscience du fait que nous sommes atteints ?
J. L. : Je dirais que la plus grande qualité se trouve dans la capacité de se voir. ce qui n’est pas facile, et de s’accepter... Au-delà de la fatigue physique, qui est aisément reconnue, voir la fatigue émotionnelle, le sentiment d’impuissance et de détresse, voir aussi la fatigue mentale qui se manifeste par des attitudes négatives vis-à-vis du travail, de la vie et de SOI... .

N. C. : Quels sont les signes extérieurs perceptibles de cet état ? A quoi le reconnaître ?
J. L. : La victime de burn-out se trouve partagée entre les attentes excessives que lui commande son surmoi et une certaine démobilisation qui ébranle l’image de soi. Le signe le plus révélateur d’un burn-out me paraît se trouver dans le sentiment de dégoût pour le travail ou, plus généralement, pour la fonction, le rôle, comme par exemple dans le cas de la mère de famille.

N. C. : L’avez-vous personnellement vécu ?
J. L. : Je le reconnais d’ailleurs sans honte ! J’ai traîné pendant quelques années un burn-out que je parvenais à contrôler tant bien que mal au point de croire parfois que je m’en étais libéré, mais qui réapparaissait les jours suivants avec son poids d’épuisement et de dégoût. Et je puis dire que ce ne sont pas les activités elles-mêmes qui sont la cause de cette forme de mal-être, mais plutôt les motivations, les plus souvent obscures, qui les inspirent et les attentes qu’on entretient.

N. C. : Votre livre serait donc la proposition d’une sorte d’ascèse. celle-là même qui fut la vôtre. Pour en sortir ? Quelles en sont les étapes clés ?
J. L. : Etant parvenu à voir le mal-être, à le cerner, à l’identifier, il faut réévaluer ses attentes et redéfinir ses priorités... Puis il faut redécouvrir en soi l’enfant intérieur, ce qui suppose en particulier la redécouverte du corps - je suis mon corps, retrouver du temps pour soi, pour jouer, pour l’exploration et la créativité, pour érotiser la vie... Si tout dans la vie vous apparaît comme un devoir, rien ne va plus, car la vie est un grand jeu... C’est, en quelques mots, la vision qu’on doit développer.

N. C. : Votre approche. tout en étant très pragmatique. ne s’apparente- t-elle pas simplement à une auto- analyse ?
J. L. : Tout à fait. Mais l’auto-analyse doit aussi s’inscrire dans le milieu. L’être humain ne peut pas être abs- trait de son milieu. C’est au niveau de l’interaction de l’individu et de son milieu qu’il faut intervenir.

N. C. : Peut-on comprendre le mal- être sans aide extérieure. par une démarche autonome ?
J. L. : J’en suis convaincu... Alors que dans le cas d’une dépression, on a intérêt à faire appel à une aide extérieure, les causes pouvant être d’ordre physiologique ou neuro-physiologique. Mais je soutiens qu’on peut se libérer seul d’un burn- out. C’est d’ailleurs une des diffé- rences que je fais entre la dépression et le burn-out.

N. C. : L’essentiel de la technique salvatrice que vous proposez n ’est-il pas dans le déjà très usité "Connais-toi toi- même" ?
J. L. : Ce qui est, comme chacun sait, une entreprise considérable... Sans compter que la formule doit aussi s’entendre dans le sens de SE connaître. C’est de la réalisation du Soi dont il s’agit ultimement. Mais je n’ai pas insisté sur cette dimension dans Vaincre le mal-être. estimant que je devais plutôt répondre à un urgent besoin chez un nombre de plus en plus grand d’individus de dénouer l’angoisse au niveau de l’être psycho-somatique. Cela dit, j’estime que la (re)découverte de la dimension spiri- tuelle de l’être est essentiel pour guérir l’esprit.

N. C. : L ’homme qui a vaincu le mal-être a-t-il accompli une véritable révolution intérieure ou simplement psychique ?
J. L. : Il n’y a pas de doute dans mon esprit que vaincre le mal-être représente une démarche de croissance. Et comme dans le cas de la dépression, cette victoire me paraît de nature ini- tiatique. Il s’agit en fait de renaître à I un niveau de conscience plus élevé... Je me représente le processus de la révolution intérieure comme une démarche qui se définit sur deux plans : la purification et la réalisation. C’est la grille que proposent du reste plusieurs écoles de sagesse. Vaincre le mal-être est une démarche purificatrice, qui ressort à la psychothérapie, une étape capitale pourtant de la révolution intérieure, qui débouche naturellement sur l’autre : celle de la réalisation.

N. C. : De cette épreuve sort-il grandi ou meilleur ?
J. L. : J’ai même osé écrire que "si le burn-out n’existait pas, il faudrait l’inventer..."

 

23/09/2009

une poids sur l'estomac

mal être .jpgMais qu'est ce qui peut bien me peser de la sorte ce matin ?  Hier soir, je me suis couchée sereine .   Je chantais avec mon compagnon , figurez vous . J'étais à la fois solidement ancrée dans la réalité de ce monde et assez distante de ces réalités  que pour m'endormir en paix  , m'avait-il semblé . 

Et ce matin au réveil , c'était le scénario catastrophe : mon corps criait souffrance . Des tensions dans tout le corps , la nuque bloquée , les nausées . Et  pour en rajouter : j'avais un  sentiment de tristesse et de solitude qui me gagnait  de plus en plus .  Je ressentais comme un sentiment d'abandon aussi .
 
 Allez comprendre quelque chose à cette météo interne !  Rien ne laissait présager que j'allais me réveiller dans un tel état .
  Et pourtant, et pourtant ...si je réfléchis  bien et que je me pose les bonnes questions , peut-être bien que ...
Première question  : qu'est ce que je vis aujourd'hui matin en matière de changement "environnemental"  (météo interne )  ?   J'ai  la réponse : c'est  la séparation d'avec mon compagnon ( il est reparti ce matin ,  par le premier avion )
 
Deuxième question  : qu'est ce  qui restait "accroché"  dans mes pensées depuis quelques jours , qui revenait souvent sur le tapis,  qui m'attriste et que je n'ai pas pu exprimer clairement  ? 
Là, la réponse n'est pas venue tout de suite .  J'observais mes pensées , j'observais  les ressentis avec ces pensées surtout .   Mais quand on a mal c'est pas évident de rester "présent" à ce qui se passe .
 
Une pensée me revenait en boucle toutefois .  Rien qu'à y penser je ne me sens pas bien .    Et je pensais à deux hommes  , récemment croisés sur mon chemin, l'un dans mes pensées  via le mail , l'autre sur ma route . J'étais tracassée pour eux ,  je les sentais seuls  , et j'avais le sentiment que je ne pouvais rien faire pour "aider" .Je me suis sentie impuissante cette semaine  à aider une personne  , gravement malade , parce qu'elle  refusait  tout contact  de peur d'être, en plus,  contaminé par la grippe si on l'approche ...  Cette personne s'isole de plus en plus dans sa maladie , qui n'est pas la grippe , mais dont il a peur ...et donc il tient ses distances de tout .
 J'avais le sentiment de devoir renoncer , de  l'abandonner , alors que je ressentais clairement qu'un contact , ne fusse que la main lui aurait fait du bien   .  Et cette idée d'abandonner quelqu'un m'est très difficile, voire insupportable .  Je me sentais repoussée , rejetée aussi .  Curieux mélange de ressentis .    Foutue annonce de  grippe H1N1 qui fait s'isoler les personnes les plus faibles , par précaution.  Que d'isolement tout ça , que d'isolement et que de peurs inutiles encore .
 
Il m'a toujours été impossible  d'abandonner qui que ce soit quand je sens de la  détresse et de la souffrance .  J'ai accompagné tous les membres de ma famille dans leurs peines .     Au prix de mon propre équilibre par moment parce que c'est trop  affectif bien sûr  , mais chaque fois avec le sentiment  que j'étais à ma place . Mon corps criait souffrance parfois  .  Je  le sacrifiais semble t'il .     Cela m'a été répété par médecins et thérapeutes .  Que j'étais un" pur esprit " , qui oubliait son corps .  C'était pendant longtemps inconscient de ma part  , c'était plus fort que moi tout simplement   .    Et j'ai été loin avec ce corps en souffrance !  Jusqu'à ce que la limite de mon corps  impose d'elle même le choix.   Il y a une notion de martyre et de sacrifice là dedans , m'a t'on souvent répété aussi .  Mais encore une fois je n'étais pas consciente de cela . Depuis mon enfance, mon corps me faisait souffrir .  Je ne savais pas ce que c'était un corps "normal" sans souffrances .  Alors vous comprenez ...nulle  envie de me sacrifier , ni d'être une martyre , croyez.  Juste que j'étais sans doute programmée pour réagir ainsi tout simplement .   Il m'a  aussi été demandé de couper avec ce qui m'était toxique et  que mes parents m'étaient toxiques ,  par exemple .   Mais sans ma famille , je me sentais seule et abandonnée !   Impossible donc .   Et m'éloigner de  ma famille , je me sentais coupable parce que je pensais que je l'abandonnais .  On tourne en rond là !      La double contrainte , vous connaissez ?   D'un côté comme de l'autre , on est coincé ! 
Je me disperse là , je me disperse .   Reviens à ton sujet  , Julie .  S'il te plaît recentre toi !
.  
Mais alors pourquoi est ce que je suis triste en ce moment et  que je parle d'un sentiment  d'abandon et de solitude ?
Concrètement je ne suis abandonnée par personne qui m'est proche , juste éloignée pour des raisons professionnelles pendant quelques jours
Mais inconsciemment , il semble que  ces personnes qui étaient dans mes pensées ,  me renvoient à quelque chose de douloureux de mon histoire .  Quelque chose qui n'est pas encore digéré .   Sur la solitude et l'abandon .    
Je ne vais pas taire le nom d'une des deux personnes qui est un personnage public connu .   Il s'agit de Jean-Jacques Crevecoeur .   Oui, je pense beaucoup à lui en moment .  Je suis inquiète pour lui quand je vois avec quel acharnement  il poursuit son nouveau combat , contre la vaccination obligatoire  dans le cadre de la grippe H1N1 .  Il dit qu'il y a danger de mort !  Il dit qu'il ne dort plus ou mal depuis ces derniers 15 jours .   . 
C'est presque inévitable de ne pas penser à lui ,  avec tous les courriels qu'il envoie dans ma boîte mail  et ceux qui ensuite me sont envoyés par d'autres  de ses "disciples" sur le problème de la vaccination en cas de pandémie de grippe . 
Hier encore , j'ai reçu un  longs courriel alarmiste   ,écrit par lui dans la nuit , dit-il lui même , où il met en garde contre le danger de  la vaccination obligatoire  contre la grippe H1N1.   Si je trouve qu'il a raison sur un grand nombre de points , j'ai un mouvement de recul quand il  parle de génocide , de complot mondial .     Il demande à faire circuler ses courriels !   Et je n'arrive pas à le faire . 
Où est le problème pour moi  et pourquoi cela trotte t'il dans ma tête , me direz vous ?   Le problème est que j'aime bien Jean-Jacques Crevecoeur, que j'ai pu l'apprécier lors de deux conférences il y quelques années et que son livre " la langage de la guérison" m'a ouvert l'esprit sur une approche globale de la santé articulée sur  des thérapies complémentaires .
 Et c'est  cette idée de complémentarité qui m'a toujours séduite .    Et tout ce que Jean-Jacques disait était un réel bonheur à entendre pour moi .   Mais là,  je ne retrouve plus rien  de complémentaire dans ces propos et je ressens surtout beaucoup de peurs , voire une lutte de pouvoirs .     La peur du pouvoir en place , des vaccinateurs est omniprésente . 
J'ai  une réelle difficulté à le suivre quand il prend cette voie là .       Quelque chose me bloque !   Cette histoire de génocide, cette histoire de complot .   C'est trop pour moi .  Je revis des choses du Rwanda , où j'ai vécu les évènements .   J'ai le sentiment de deux forces qui s'affrontent , au sein même  de la pensée de Jean-Jacques !   Une pensée dominante qui chasse l'autre et vice et versa .    Et la complémentarité là dedans , elle est où Jean-Jacques ?    Tout n'est certainement pas noir d'un côté , et blanc de l'autre !    Jean-Jacques ne serait il pas  prisonnier de son propre système de pensées , me suis je dit ?      Je ne sais pas .  C'est juste une idée qui m'est passée par la tête parce que c'est ce que j'ai connu dans mon propre  système de pensées, qui étaient encombré de mémoires ancestrales  ..et que cela bloque encore mon corps aujourd'hui , à l'éveil de certaines de ces  mémoires . 
Et je me sens coupable d'abandonner Jean-Jacques sur cette idée,   comme si j'étais redevable à Jean-Jacques .  Mais redevable de quoi , bon sang ? 
J'espère que ces proches , restent autour de lui et qu'il n'ira trop loin , pour défendre ce qu'il croit juste lui .  
Oui, c'est  curieux ce que j'éprouve aujourd'hui  !  C'est une mémoire  ancienne qui s'est réveillée chez moi :  mémoire de génocide en commun  avec JJ  ?  conflit  de séparation ?   mémoire d'abandon  et de solitude ?   
Vraiment je me pose des questions à ce sujet . 
Vivement demain que je me sente un peu mieux , pour avoir clarifié mes peurs .
 Aujourd'hui c'est le mal-être qui règne encore  tant dans mon esprit que dans mon corps .  Ca se bouscule trop ..
J'ai pensé qu'en l'écrivant , peut-être , j'allais soulager quelque chose . 
Et vous ?  Vous en pensez quoi de ce tapage autour de la grippe H1N1 ? 
  
N.B.  Si vous le souhaitez  ,  je vous envoie les courriels de JJ Crevecoeur, sur simple demande ,  bien entendu . 

 

20/09/2009

Esclavage moderne ?

embouteillage.jpgDécidément , j'ai un esprit de contradiction exacerbé .  Quand je vois une chose, je vois son contraire également .  

Ce week-end, je suis restée en  Belgique et ce 20 septembre est une journée sans voiture ...

Il fait bon vivre dans les rues de la ville . J'ai vu, ce matin, passer devant la porte  des calèches avec chevaux , j'ai vu passer des cavaliers sur leur monture  , des enfants à vélos , des parents avec leurs enfants, des promeneurs-piétons  de tout âge   .

 Et surtout , surtout , j'ai vu  le sourire sur des visages .   

Qu'est ce que c'est agréable un sourire qui illumine un visage !

D'habitude , je ne vois pas grand monde passer devant la porte .  Je ne vois personne qui me sourit  ....parce que tout le monde est dans sa voiture , au volant , affairé d'arriver à sa destination , la tête dans  le "guidon" comme on dit .   D'habitude, je ne vois que des voitures .

J'étais contente de voir ces sourires, contente de voir ces personnes . J'aime voir les  gens détendus et gais  , et là j'ai été comblée .    Vraiment , la ville a pris un air ...humain .  

Et soudain , il m'est venu à l'esprit qu'un de mes amis avait écrit une fiction à ce sujet .   C'est une histoire de marsiens qui observent les terriens .  

J'aime beaucoup cette fiction .  J'aime beaucoup cet ami et son sens de l'observation .

Alors, c'est l'occasion ou jamais de mettre à la fois cette fiction et l'ami à l'honneur . 

Dites moi , qui est le maître du jeu :  la voiture ou son conducteur ?   Serions nous des esclaves modernes

Je vous laisse juge , mais vu d'en haut .....voici ce que cela pourrait donner :

 

Les Terriens vus du  ciel

Si la chute des tours du Trade Word Center a fortement marqué  l’année 2002, l’accident qui a entraîné la chute d’une soucoupe volante en automne 2010 a passionné l’opinion publique. Parmi les débris de l’engin spatial figuraient des supports informatiques qui, grâce à la puissance des ordinateurs les plus récents, ont livré leur contenu au monde étonné. Le texte le plus marquant concernait les habitants de la Terre étudiés par les Martiens à partir d’engins spatiaux au cours d’explorations antérieures. Je vous livre ici la reconstitution en langage terrien de ces textes curieux :

Les habitants de cette planète présentent une grande variabilité dans leur morphologie. Toutefois ils présentent tous des points communs : ils sont plus ou moins rectangulaires et leur locomotion semble être assurée par quatre appendices de forme circulaire qui les maintiennent solidement sur le sol. Les plus gros montrent parfois six appendices locomoteurs. La couleur de leur peau n’est pas constante et, d’un individu à l’autre, il peut y avoir de grandes différences. De même, leur morphologie montre une certaine variabilité sans qu’on ait pu établir les causes de ces différences.

Ce sont apparemment des êtres sociaux parfaitement bien organisés qui, lorsqu’ils sont en état d’activité, se déplacent en colonne sur des cheminements bien marqués en croisant toujours leurs congénères par la droite (bien que certains auteurs affirment que, dans certaines régions, ils croisent par la gauche).  Lorsqu’ils s’arrêtent, ils se rangent avec discipline sur les côtés de leur cheminement alors que d’autres se réunissent sur des surfaces planes où la place de chacun est bien marquée. D’autres encore pénètrent dans des terriers qui semblent assez profonds.

Il semble s’agir d’une société parfaitement bien organisée. Ils ont apparemment réussi à domestiquer une petite espèce amusante qui se déplace sur deux pattes surmontées d’un corps allongé verticalement, au sommet duquel partent deux organes préhensiles et au milieu desquels une sorte de sphère plus ou moins poilue sur sa partie supérieure et pourvue de plusieurs orifices sur la partie avant. Ils les emmènent avec eux et les tiennent prisonniers dans une sorte de cavité intérieure qui peut s’ouvrir et ses fermer au moyen d’un clapet. Bien domestiqués, ces esclaves participent activement à la toilette de leurs maîtres, les alimentent à l’aide d’une sorte de tuyau auprès de distributeurs qu’ils ont construits à cet usage. Ensuite, ils se remettent à nouveau docilement à l’intérieur de leur maître. Ce n’est que lorsqu’ils sont fatigués et décident de se reposer qu’ils autorisent leurs domestiques à s’éloigner librement. Mais, apparemment, ils ont une grande ascendance sur eux et chaque fois qu’ils désirent sortir de leur phase inactive, les domestiques arrivent ponctuellement.

 

 

EMBOUTEILLAGE-2.jpg

 

 

Et vous , vous en pensez quoi de cette fiction et des aberrations de notre système ?

Qui sert qui ?     C'est la question qui me vient à l'esprit . 

Comment ?