Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

21/06/2009

Il n'y a pas de hasard, il n'y a que des rendez-vous .


 Ne me demandez pas de qui est cette phrase .  Elle m'est venue à l'esprit  , par le plus grand des hasards ( ah bon ?)   

Il n'empêche qu'elle est une vérité ,en ce qui me concerne du moins .    Je m'interdis de plus en plus de parler au nom des autres,   en nous , ou en on 

Partout où je vais, quoique je lise , quoique je fasse ...j'ai le sentiment que ma vie est écrite, que mon chemin est tracé  , que là où je suis je devais être ,  que je suis un fil rouge , que j'ai rendez-vous avec mon destin  .

Dans quel but ?   Celui d'allumer une lumière au plus profond de mon être , me semble t'il . ( CG Jung)

Quand j'arrive à me mettre dans un tel  état d'esprit , je suis sereine, comme si j'avais une mission sur cette terre , que ma vie servait à quelque chose  - rien ne me heurte trop alors , je me dis que c'était ce que je devais vivre , ce que je devais voir , ce que je devais entendre pour apprendre , pour évoluer , pour grandir dans mon "humanimalité" .

Humanimalité !   J'aime beaucoup cette association  des deux - humain et animal - parce que c'est ce que nous sommes ( houps , j'ai utilisé le "nous".)  C'est vrai, je ne suis pas un  pur esprit , et mon corps a ses besoins également - trois jours sans boire, X  jours sans manger et je ne SUIS plus , je ne VIS plus) .

Or , je sers la vie qui est en moi , avant tout chose .

Alors seulement,  je me sens en paix ....heureuse de devenir une meilleure "humanimale"  , de tendre encore et toujours vers cet idéal qui m'anime .

Alors ma vie prend sens et je ne me pose plus trente six mille questions , sur le pourquoi du comment des choses .   J'expérimente la vie  et puis voilà ...je garde confiance en elle .


Quand je lis sur ce blog , les interventions des uns et des autres , je me dis aussi que c'est ce que je devais lire,  c'est ce que je devais recevoir comme information .  Que ces personnes qui m'écrivent ont quelque chose de commun avec moi , une même énergie qui fait que nos destins se croisent .  Pour un temps , plus ou moins long , ou court  .   C'est selon .    J'ai quelque chose à apprendre d'eux et j'ai peut-être aussi quelque chose à leur apporter .      Donner et recevoir .  Il y a quelque chose de juste dans tout cela , qui me plaît beaucoup . 

Voilà comment je perçois de plus en plus notre monde et mes rencontres , au fur et à mesure de mon travail "thérapeutique" .   Et alors chaque rencontre devient un rendez-vous avec mon destin pour m'aider à évoluer vers mon idéal .   Cela devient un jeu pour moi , quand j'arrive à le voir sous cet angle .  Si ma rencontre est désagréable , c'est que j'ai en moi l'antidote .  A moi, de le découvrir ! 

Pourquoi suis je heurtée par telle ou telle histoire, pourquoi telle ou telle sujet me fait rire, pourquoi suis je dégoûtée par moment , pourquoi cela me fait il peur ?  Tout devient une information qui peut m'aider à grandir , pour autant que je reste  éveillée à l'information par le biais de l'émotion  suscitée en moi  .   Et non pas que je glisse dedans, et que je m'identifie à cette émotion .( c'est encore souvent le cas )

Pour en revenir à l'histoire du cimetière, elle m'a choquée assurément .  Mais  une fois l'épisode émotionnel passé , la mise à distance du problème , je me rends compte qu'elle m'a permis de comprendre mieux encore mes limites , de cerner certaines de mes valeurs et principes et de me poser les questions sur mes intentions profondes .

J'éprouve une réelle difficulté à écrire un courrier officiel , alors  que cela m'a été demandé par la préposée de la mairie .  Elle semblait plus choquée que moi et souhaitait de ma part une courrier à la plus haute autorité de la commune .   Je n'aimerais pas que mon courrier soit utilisé pour sévir trop sévèrement .    J'aimerais que le responsable administratif  du cimetière  prenne ses responsabilités  , ( vous me croirez, ou vous me croirez pas - dans son nom il y a "fosse" d'après ce que m'a dit la préposée de mairie   - hasard ?    )  afin que les jardiniers ne  répètent pas impunément la même arnaque avec  d'autres dames .   A un moment , il faut que ça s'arrête ce genre de combine .  Peut-être que je devais vivre cela pour révéler le problème de part et d'autre ?     Alors seulement , je trouve que cela aura eu son utilité ,  de faire évoluer les choses dans le bon sens .

Si mon courrier devait servir de sentence définitive , je ne trouverais pas cela juste .  Et là, est tout mon problème .  Je me sens responsable également .   C'est comme ça !  

Comme disait Alainx  , j'ai une part de responsabilité dans cette affaire .   En donnant les 50 euros , j'ai été complice .  C'est vrai , d'une part .  De l'autre, j'ai ressenti une telle peur , en présence de ces trois hommes , que si j'avais eu plus dans mon portefeuille, je l'aurais donné ...pour pouvoir partir vite , vite .   C'est vraiment ce que j'ai ressenti sur place .
J'ai eu le même commentaire de la part de plusieurs femmes de ma famille .  Cela m'a  d'ailleurs révélé un "noeud" familial .  Clairement , nous portons en nous une information que les hommes sont dangereux , qu'il y a un risque .   Alors , avec 3 hommes , seule dans un cimetière ?    Curieusement , j'ai trouvé que la préposée à la mairie avait la même réaction .   Inconscient collectif féminin ?    Ou là encore le hasard de la rencontre ....qui fait que cela interpelle les bonnes personnes pour les aider à grandir .   Je ne sais pas , je constate uniquement .

Parce que chaque homme de ma famille a eu une réaction beaucoup plus modérée et me disait " tu t'es fait avoir, ma belle "  " ou " ils t'ont vu venir " ou " vraiment tu es trop naïve " ou " arrête de te prendre la tête avec ça " .

J'ai fini par me rendre compte que cette "rencontre au cimetière" était une expérience que je devais vivre .   Pour comprendre une blessure féminine propre à ma famille .  ( J'ai lu quelque part qu'il fallait "investiger " dans sa propre  famille pour mieux se comprendre soi-même .    Cela m'est apparu encore plus clairement )

Donc tout bénéfice pour moi cette histoire ?    Un mal pour un bien ?

Je ne pourrai le certifier réellement qu'en revivant une  nouvelle expérience de ce genre (  pas nécessairement même contexte , mais même structure ) .

Maintenant il reste à souhaiter que du côté du  cimetière , cela serve également de leçon .

C'est l'univers qui décidera .  Je m'en remets à lui .  Et si c'était celui que j'appelle Dieu ?

18/06/2009

vivre ses émotions

Quelle journée , cette journée d'hier !

Cela a commencé  avant-hier soir .  En allant me coucher , j'ai réalisé que j'étais très énervée et que je "bouillonnais "

Tiens, tiens .  Quoi encore ?

Dans ma tête , tout était OK me semblait t'il .    Mon corps pourtant ne me confirmait pas du tout ce message d'OK.

Qui croire ?   Ma tête qui dit que tout est ok ?  ( vous savez ce mental qui sait toujours tout mieux )     Mon corps qui m'envoie un message contraire ?

Moi, c'est mon corps que j'ai décidé de croire .  .
 Le corps,  " Il ne ment jamais" comme dirait Alice Miller .

Je m'égare à nouveau .


Comme il était tard,  que j'avais prévu de me lever tôt .... j'ai fait l'impasse sur un "dialogue"  avec mon corps pour lui demander ce qui n'allait pas .

Et bien , je peux vous dire que le lendemain matin, c'était pire . 

Je me suis retrouvée nez à nez  ...avec un tsunami émotionnel .  D'une telle ampleur... je n'avais encore jamais expérimenté !.

J'ai ressenti une colère d'un genre que je ne me connaissais pas .  J'avais des envies destructrices , des envies de passage à l'acte

Je prône la paix et l'harmonie .  J'en rêve du moins .  Et voilà que je me découvre ,au fur et à mesure de mon travail sur moi,  une violence intérieure d'une rare intensité .

J'en voulais à ma mère , j'étais fixée sur elle et toutes mes rancoeurs semblaient s'être rassemblées...  pour passer à l'attaque .   Détruire l'ennemi , lui faire mal . L' empêcher  de nuire à jamais .    C'est curieux quand je dis détruire, je me rends compte que je ne voulais pas " tuer" , mais bien faire très mal , donner une bonne leçon qui fasse  réfléchir plutôt .

Un espèce de coup d'état ...  Faire tomber le dictateur et l'enfermer pour qu'il ne nuise plus jamais ....et qu'il PAIE pour ces erreurs .    Pas le tuer , ça c'est trop facile .   Faut qu'il paie pour ces erreurs .

Voilà, j'allais rendre le mal par le mal .    Oeil pour oeil, dent pour dent !

Oui, c'est vraiment ça , j'ai eu le sentiment d'un soulèvement incontrolable .  Un esprit de vengeance , voilà ce que j'étais devenue .     J'avais l'envie de tout casser , j'avais envie d'avoir ma mère devant moi pour "taper dessus" ( oui, oui, ..je sais je devrais avoir honte de dire cela -  ça c'est encore un truc à ma mère , tiens  ) et il m'est venu à l'esprit que cela me ferait un plaisir fou de pouvoir casser toute la baraque , jusqu'à la dernière assiette .  Tout démolir .

Mettre tout à plat .

Je m'imaginais  le faire  et cela me frustrait terriblement de n'avoir rien à "casser" .

Comment on fait dans ces cas là ?

 Quand on n'arrive pas à évacuer le trop-plein émotionnel , parce quand même  je vis en société et  il faut rester "politiquement" correcte . (  J'suis sûre qu'on m'amène à l'asile , vite fait , si je me lâche) .

Ben, on écrit, je pense  ...et hier tôt  , j'ai écrit , dans une confusion totale .  Puis dans ma voiture, je me mettais à hurler dès qu'un automobiliste contrevenait au règlement de "bonne conduite" .

Et bouquet final : je me rends au cimetière en fin d'après-midi , parce que j'avais décidé de déterrer une haie de cyprès que j'avais planté devant la tombe de ...ma mère   ( tiens, comme par hasard )
( j'allais pouvoir utiliser l'énergie de la colère , intelligemment , ...que je pensais ) .  Et là, les jardiniers du cimetière se sont précipités ... pour m'aider .   " C'est à nous de faire ça , me dit un des  trois qui me paraissait être le chef .   L'un avec une brouette , ( un espèce de con qui ne savait même pas pousser la brouette -   calme, calme Julie) , l'autre qui donnait des ordres à "l'un" .   Et le chef assis sur une dalle mortuaire , à une vingtaine  de mètres ...regardant .  ( il en faut toujours un pour "regarder" ) .  Il attendait je ne sais quoi .   ( après j'ai su il attendait 16H30 pour rentrer chez lui , boire sa 36e bière  )


Je me suis  mise à balayer , aller chercher de l'eau dans des cruches pour arroser les 8 petits buis que j'avais acheté  en remplacement des cyprès , aller deux fois vers ma voiture   ( c'était à 250 mètres ) pour prendre terreau, lavande que je voulais planter aussi .   Bref, je me tenais en activité ....parce que j'étais venu pour ça  quand même !   Et ces Messieurs ont déblayé les cyprès , sont repartis avec la brouette, sans avoir oublié de me raconter que le chef était un alcoolique de première , qu'il buvait 35 bières par jour au travail .  Dès que le préposé à la brouette s'éloignait , il me disait que c'était un fainéant , un jeune de "maintenant" a t'il dit ...( c'est vrai qu'il était "con" - j'ai pensé que c'était peut-être pour cela qu'ils faisaient ce travail , lui compris   , j'sais je ne suis pas gentille - c'est comme ça  ) ...et il me racontait que c'était pas triste ce qu'il voyait dans un cimetière .  Il parlait tout seul de l'hypocrisie de certaines familles qui suivaient les convois mortuaires, il parlait de bagarres entre héritiers qui commençaient déjà au cimetière , il me disait que les gens les prenaient pour des bourreaux parce qu'ils travaillaient dans un cimetière .  Qu'il n'y avait que le fric ! que c'était écoeurant !    J'ai eu droit à toutes ses complaintes ....

J'étais venue pour me calmer un peu et voilà que mon environnement m'agaçait encore un peu plus .... mais que faire ?   Ils sont chez eux !

Et voilà , 16 h 10 sur la montre du préposé à la brouette .    Le signal ! .... ces Messieurs se précipitent - laissent quasi tout en plan .  Vite , vite , la brouette , la pelle  ...  Je les remercie et reste encore un moment près de la tombe de ma mère .  Pour nettoyer .

Et quand je pars , je passe devant le bâtiment où ils se changent ...    Le "chef" était déjà changé lui, clefs en main pour partir .    Et de loin, d'un regard désapprobateur , il me  dit " dites vous pourriez donner quelque chose à ces hommes qui ont fait VOTRE travail "
Oh là , mon sang n'a fait qu'un tour .  J'ai cru que j'allais éclater .  D'un côté , je me suis sentie gênée comme si on me rappelait à l'ordre .  Et de l'autre , j'étais fâchée, je bouillonnais .    MON  travail , oui ....mais j'étais venue pour qu'on me laisse tranquille , je pensais  , j'ai rien demandé  - il m'a fallu subir ces deux "cons" ..deux , qu'est ce que je dis ....trois . 

.
Cela m'a coûté 50 euros  .  C'est le tarif , m'ont ils dit quand j'ai tendu le billet de 50 euros .   Et que je m'en sortais à bon compte encore !
Des employés communaux maffieux  , voilà sur qui j'étais tombée .   Et je pleurais en sortant du cimetière , ( vous me direz c'est souvent dans ces endroits ) , pas du tout pour ma mère mais choquée par ce que je  venais de vivre . 


J'étais écoeurée ...  Je me sentais dans un monde hostile , intéressé , sans valeurs !

Décidément, ma mère me poursuit ....là où elle est , je rencontre des difficultés .  Toujours et toujours !

Oui, je me suis sentie abusée - vraiment abusée .

J'espère que cette leçon va me servir !

Qu'est ce que j'ai à comprendre de ça , qu'est ce que je dois changer dans mon comportement ? dans mes pensées ?

17/06/2009

Beaux mots

"Lutter sans cesse pour faire converger la parole et l'action, nos désirs les plus chers avec un projet réalisable... et si, en définitive, ce n'était pas tout simplement de cela que dépendait l'estime de soi ?" 

Barack Obama