Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

09/01/2010

Les hommes viennent de Mars, les femmes de Vénus ....

Oui, vraiment  les hommes viennent d'une autre planète , Mesdames ...

Alainx,  j'espère que je ne vais pas te faire bondir sur ta chaise rien qu'à la lecture  de  mon titre à " deux balles " !  ( je souris ) .
J'essaie de comprendre les hommes ... et  pourquoi souvent je finis par me "heurter" à une certaine agressivité masculine et je termine K.O....alors qu'il m'apparaît que l'agression n'est pas l'intention consciente , tant d'un côté que de l'autre .  Il y a une histoire de dominant-dominé là-dedans .   Un ton polémique qui me déstabilise en moins de temps qu'il ne faut pour le dire !  Et qui me fait monter sur mes grands chevaux ....    Même avec mon père , je subissais cette forme  d'agressivité  .   Enfin, ce que moi je ressentais comme de l'agressivité , disons plutôt .
Au grand maximum , quatre hommes sont venus ou viennent régulièrement commenter mes billets .  Avec trois d'entre eux , je me suis "frittée" à un moment ou à un autre .  Intéressant , non ?  Chaque commentaire m'a enrichie et  m'a fait découvrir un peu plus de l'intériorité masculine ou d'un comportement, par moment ,  plus "viril" disons ...
L'un d'eux tenait un blog qui s'appelait " le blog de l'étranger" .  Il s'appelait Hicham .   Hicham m'a aidée à comprendre et/ou à  dénouer certains noeuds  dans mon esprit .   Je l'appelais mon ostéopathe de l'esprit parce que quand je coinçais devant mes propres contradictions, il venait m'éclairer de son expérience .  Je l'admirais beaucoup .   Il a quitté la blogosphère , par choix .   Mais ses commentaires  sont toujours ici  et il m'arrive de les relire avec autant de plaisir .
Il avait écrit un billet sur la relation homme/femme .  Je l'avais copié/collé ce seul billet là .   J'ai pu donc le  lire et le relire .  ( je ne comprends pas vite , que voulez vous ) .  C'est un beau témoignage sur la motivation masculine dans la relation avec une femme .   Et comme je ne comprends toujours rien à la relation homme/femme , je l'ai relu .
Et j'ai , aujourd'hui , une grande envie de le  publier sur ce blog .   Hicham, si tu me lis , je te remercie pour ce billet ...et sache que je  te suis reconnaissante de tes interventions sur ce blog .
Voici ce billet :

J’ai envie de lui dire qu’un homme ne peut pas être l’ami d’une femme.
Un homme ne sera jamais l’ami d’une femme comme il peut l’être vis-à-vis d’un autre homme. Derrière tout homme qui s’investi dans une relation dite amicale envers la femme, il y a toujours le désir sexuel. Cela ne veut pas dire qu’il va le laisser parler ou qu’il va vouloir le concrétiser en essayant d'obtenir une relation dite de "couple" ou "d'amant". Mais quand un homme prend à cœur ce type de relation avec vous, ce n’est jamais anodin.
Ce n’est pas comme prendre le bus ou le métro touts les matins et tailler causette à sa voisine. Ce n’est pas non plus se sentir obligé de faire preuve d’amabilité envers ses collègues féminines que nous ne chercherons jamais à voir en dehors du cadre de notre travail. Ce n’est pas non plus agir par devoir envers nos belles-sœurs, les copines de notre épouse ou la voisine du septième étage.

Un ami, à mon sens, est celui qui fait sien chacun de nos problèmes, ainsi que nos moments de joie et de bonheur. Autrement dit, c’est une empathie totale. Rien de ce qui nous arrive ne peut le laisser indifférent.

Derrière l’homme qui noue ce genre de relation avec une femme, encore une fois, il y a toujours le désir sexuel. C’est l’unique raison qui explique qu’il ait désiré et accepté d’être votre « ami » plutôt que celui d’une autre.
Par contre, si un jour son désir sexuel n’était plus, il se peut qu'il cesse de s’investir petit à petit, voire brusquement dans cette relation. C’est pareil qu’en couple, lorsque ce dernier bat de l’aile, le fonctionnement est absolument identique.
Dans mon esprit un ami peut tout me dire et réciproquement.
Mais rares sont les hommes qui osent dire à une femme "amie" qu’il la désire, uniquement parce qu’ils ont envie de le lui dire, sans plus, sans cherchez midi à quatorze heure. Mais que cela soit exprimé ou non, il m’apparaît clairement que l'homme est dans une relation de type amoureuse envers vous et non amicale dans le sens où, entre  nous hommes, nous l’entendons. Si ce sentiment amoureux n’était pas là, nous ne pourrions nous investir, avoir de l'empathie envers vous.

Avant d’aller plus loin je tiens à préciser qu'un sentiment amoureux n’est pas de l’amour, celui qui se construit à petits pas chaque jour et qui se solidifie avec les années.
Être amoureux, c’est désirer et uniquement cela, quoi que l’on désire.
On peut être amoureux d’un être comme d’un animal, d’un tableau, d’un morceau de musique ou d’une voiture. Ce sentiment peut conduire à l’amour mais, en l’état, il ne  l'est pas.
L’amour n'est amour que lorsque la souffrance y est intimement liée. Quand un être aimé disparaît (ne serait-ce qu’en idée) nous en souffrons, c'est un véritable manque. Etre amoureux peut certes mener à la déception mais pas à ce type de souffrance.

Revenons au désir sexuel de l’homme à présent, à ce désir sous-jacent a toute relation profonde de type non sexuel que nous acceptons d’établir avec vous.
Si un homme se veut être votre ami, ne pensez jamais que l’acte sexuel soit sa finalité envers vous, avec vous. Si c’était le cas il ne pourrait rester des mois ou des années à vos côtés. Cependant, il ne peut pas être fermé à cette possibilité lorsqu’il se regarde honnêtement dans une glace. Son état d’esprit est similaire à celui de votre mari quand il vous a connu..
Est-ce que votre « ami », comme votre mari hier,  pourra également passer du sentiment amoureux à l'amour ?
Bien sûr. Néanmoins son désir sexuel envers vous ne va pas disparaître pas pour autant. Est-ce que celui de votre mari a disparu quelques mois seulement après votre union ?
Mari ou pas mari, un homme est un homme et ce n’est pas la fonction sociale qui commande ce type d’élan.

Deux amis hommes peuvent parler de sexe entre eux s’ils le veulent.
Ils peuvent se faire des confidences et nommer celles qu’ils désirent sans que cela prête à conséquence. Comment pourrions-nous faire de même avec à vous si déjà, pour une raison ou une autre, nous ne nous autorisons pas à exprimer notre désir envers vous, ce désir qui est en grande partie la cause de notre présence près de vous ?

De même, les formules creuses du type « il n’y a pas que le sexe dans la vie », je les laisse à ceux et celles que la sexualité, d’une manière générale, dérange.
Certes il n’y a pas peut-être pas que le sexe dans la vie mais si tout le monde désire être en couple néanmoins, ce n’est pas pour le seul plaisir de se regarder dans les yeux.
Lorsque l’on choisit son compagnon ou sa compagne, l’acte sexuel ne pèse pas un peu dans notre balance ce jour-là. Je serai même tenté de dire qu’il est l’élément qui conditionnera entièrement notre choix, que l’on soit un homme ou une femme.
Vous viendrait-il à l’esprit de vous marier avec quelqu'un dont  l’idée seule de faire l’amour avec lui vous repousserait ?
Soyons sérieux et arrêtons de nous moquer.

Au même titre que nous avons faim et soif, nous avons des désirs sexuels. Ces trois états sont complètement indépendants de notre volonté et peu importe que le désir sexuel s’exprime différemment chez la femme et l’homme.
Ces désirs sont là, bien en nous, au même titre que la plus petite de nos pensées.

Plus çà va et moins je comprends qu’entre nous ne puissions parler sereinement de cela, sans être sur ses gardes, au cas où.
Au cas où quoi ?
Lorsque vous êtes dans une boulangerie et qu’un gâteau vous tente, vous ne vous ruez pas dessus pour autant. Vous savez vous contrôler, vous arrivez à aller à l’encontre de votre désir, non ?
Cela veut-il dire qu’il n’est plus là, qu’il a disparu? Volatilisé comme par magie ?
Un homme qui vous désire c’est la même chose.

L’immense majorité des hommes n’a rien à voir avec les pitbulls ou autres chiens d’attaque qui meublent vos fantasmes. Nous ne cherchons pas systématiquement à tout mettre en œuvre pour vous amener à nous dire oui et heureusement ! Comme vous, nous savons nous contrôler et aller à l’encontre de ces pulsions si nous estimons que notre relation avec vous en vaut la peine. Notre seul souci sera alors de vous plaire, de vous séduire afin que vous acceptiez notre présence auprès de vous sans peur et sans crainte. C'est ainsi que cela se passe entre deux amis hommes et deux amies femmes. Pourquoi serait-ce différent entre un homme et une femme?
Je précise également que vouloir plaire n’est pas la même chose que vouloir assouvir une envie sexuelle.
De même, je ne comprends pas l’amalgame qui est trop souvent fait entre une « envie » sexuelle et le « besoin » sexuel. Des envies, tout le monde en a, hommes et femmes. Le besoin de les assouvir, lui,  relève d’un autre ordre et là, c’est vrai, n’importe qui peut faire l’affaire en face. Mais c’est également valable pour les femmes.

Maintenant, est-ce qu'un homme éprouve le besoin d’assouvir ses envies sexuelles plus souvent qu'une femme ? Je ne vais pas le nier évidemment. C’est ainsi. Et alors ?

Celles qui s’en plaignent devraient aussi nous demander d’arrêter de respirer. C’est exactement du même ordre, autrement dit un véritable non-sens où l’absurde est dépassé par la folie.
Que penseriez-vous si certains hommes vous demandaient de limiter, voire d’éradiquer définitivement vos pertes menstruelles?
Vous diriez que ce sont des malades et vous auriez bien raison de le criez !

Nous acceptons vos règles et nous acceptons également que vos besoins d’assouvir vos envies sexuelles soient moindres que les nôtres. Il serait peut-être temps de nous rendre la pareille et de cessez de nous prendre pour des obsédés sexuels permanents.

Alors oui, l’homme ne peut s’empêcher de désirer la femme qu’il choisit d’approcher, C’est notre vérité. S’il ne la désire pas, jamais il ne l’approchera, jamais il ne cherchera à construire quoi que ce soit avec elle. Ceci est un fait, c’est notre nature, du génétique et de l'hormone, il ne peut en être autrement. Pourquoi s’obstiner à nier cette évidence, à faire comme si elle n’existait pas ?
Personne ne peut minimiser l'importance de nos désirs sexuels puisque c’est le nœud même du plus petit de nos pas envers vous, pour vous et avec vous.

Le jour où les hommes penseront qu’ils peuvent parler librement de leur sexualité avec vous, je crois que cela modifiera considérablement la donne entre vous et nous.

Réciproquement peut-être ? Alors à vous de nous le faire savoir.
....

offensive infernale

J'entends parler de réchauffement climatique ...  En tous cas, je n'ai pas souffert de la chaleur en faisant cette promenade !

 

 

DSC02700.jpg
au parc Royal de Bruxelles .
DSC02792.jpg
sur la Grand-Place de Bruxelles
DSC02806.jpg
l'Hôtel de ville de Bruxelles
DSC02818.jpg
puis un bon thé , pour nous réchauffer ....

 

 

06/01/2010

les émotions étouffées sont coûteuses ( 2)

C'est ce qui arrive souvent dans les relations de couple insatisfaisantes : je suis de plus en plus insatisfait , mais je crois de moins en moins à la possibilité de parvenir à une solution . Alors , plutôt que de continuer à ressentir la colère qui monte en moi et qui pourrait servir à briser le cercle vicieux, je choisis de l'étouffer .  Je ne veux plus faire de scènes inutiles , je ne crois plus qu'il soit utile de soulever encore une fois le problème pour arriver toujours à la même impasse , je ne veux pas d'une violente querelle devant les enfants , je trouve moins fatigant de bouder ou de boire ...   Tous les prétextes peuvent servir et chacun comporte une part de vérité , mais le résultat final est toujours le même : je choisis de M'ETEINDRE .  C'est la troisième marche de la descente vers la perte de soi .

Et ce choix , on le paye chèrement ! Le premier et le plus grave prix à payer, c'est  une forme d'indifférence intérieure : on ne souffre plus vraiment , on ne réagit plus tellement, on est comme neutre .   Et pas seulement avec la personne face à laquelle on étouffe délibérément ses réactions, mais un peu partout .  Cette indifférence s'étend comme une tache d'huile .  En fait, on est psychologiquement ou émotionnellement  mort !  Comme un mort , on n'a plus de réaction et nos réflexes disparaissent, même ceux qui servent à la survie .  Un mort n'a pas besoin de réflexes de survie !
Bien sûr , on peut se donner l'illusion de demeurer vivant : on se passionne pour le football, on plonge à fond dans le travail, on s'absorbe dans un hobby accaparant , on investit tout dans un enfant ou un chat .  Mais du point de vue de nos besoins psychologiques les plus importants , c'est la démission , avec la nostalgie ou l'amertume qui suivent de près .
Si cette indifférence émotive apparente dure trop longtemps , on glisse vers la quatrième marche : celle où des indices secondaires accaparent notre attention .   Plusieurs maux nous guettent alors : dépression, angoisse , phobies, stress, migraines , maux de dos .   Tous ces problèmes découlent de notre capitulation ou de notre aveuglement volontaire .   Ce sont les résultats directs de nos façons de fuir, de nous engourdir , d'éviter de voir ou de savoir ce qui ne va pas .
Tout comme les émotions et les sentiments du début, ces réactions sont les indices que nous fournit notre organisme pour attirer notre attention sur des manques importants par rapport à nos besoins principaux .  Mais cette fois , les indices sont beaucoup plus difficiles à décoder .  Premièrement , parce qu'ils sont très indirects : les réactions saines ( sentiments et émotions) se sont transformées en problèmes ( symptômes) qui aggravent encore la situation .   Deuxièmement , parce que ces indices eux-mêmes constituent des problèmes qui exigent des solutions supplémentaires .  En accaparant notre attention , ces problèmes la détournent du manque de satisfaction qui persiste et nous empêchent d'y remédier .  Il devient donc difficile de s'attaquer à la cause réelle de nos maux , car elle est cachée derrière un mal secondaire qui prend de plus en plus de place.
extrait du livre " l'enfer de la fuite" Jean Garneau et Michelle Larivey ( un outil pour reprendre sa vie en mains )