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29/12/2009

Poème du bonheur

chers lectrices et lecteurs,

Je vous souhaite un fin d'année très agréable  et vous adresse tous mes voeux de bonheur pour l'année 2010.

J'ai reçu ce poème du bonheur aujourd'hui et j'ai eu l'envie de le partager avec vous .

C'est tellement vrai , tout ce qui est dit dans ce poème ... mais il m'arrive souvent de l'oublier .  Et de foncer la tête dans le guidon vers ma destination, sans lever le regard sur ce qui m'entoure .  Il m'arrive d'oublier l'essentiel aussi .    Alors cette petite piqûre de rappel est arrivée à bon escient en ce qui me concerne .

Bon réveillon , bonne année et merci de votre passage ici .

 

Julie


POEME DU BONHEUR

On se persuade souvent soi-même que la vie sera meilleure après s'être
marié, après avoir eu un enfant, et ensuite, après en avoir eu un autre...
Plus tard, on se sent frustré, parce que nos enfants ne sont pas encore
assez grands et on pense que l'on sera mieux quand ils le seront.
On est alors convaincu que l'on sera plus heureux

quand ils auront passé cette étape.
On se dit que notre vie sera complète quand les choses iront mieux pour
notre conjoint, quand on possédera une plus belle voiture ou une plus
grande maison, quand on pourra aller en vacances,

quand on sera à la retraite...  
La vérité est qu'il n'y a pas de meilleur moment

pour être heureux que le  moment présent.  
Si ce n'est pas maintenant, quand serait-ce?  
La vie sera toujours pleine de défis à atteindre et de projets à terminer.

Il est préférable de l'admettre et de décider d'être heureux
maintenant  qu'il est encore temps.  
Pendant longtemps, j'ai pensé que ma vie allait enfin commencer, ' La Vraie  
Vie! 'Mais il y avait toujours un obstacle sur le chemin, un problème qu'il  
fallait résoudre en premier, un thème non terminé,

un temps à passer, une  dette à payer.  
Et alors la vie allait commencer ! ! ! !  
Jusqu'à ce que je me rende compte que

ces obstacles étaient justement ma  vie.  
Cette perspective m'a aidé à comprendre

qu'il n'y a pas un chemin qui mène  au bonheur.  
Le bonheur est le chemin.  
Ainsi passe chaque moment que nous avons et plus encore :  
quand on partage ce moment avec quelqu'un de spécial, suffisamment spécial  
pour partager notre temps et, que l'on se rappelle que le temps n'attend pas.  
Alors, il faut arrêter d'attendre de terminer ses études, d'augmenter son  
salaire, de se marier, d'avoir des enfants, que ses enfants partent de la  
maison ou, simplement, le vendredi soir, le dimanche matin, le printemps,  
l'été, l'automne ou l'hiver, pour décider qu'il n'y a pas de meilleur  
moment que maintenant pour être heureux.  
LE BONHEUR EST UNE TRAJECTOIRE ET NON PAS UNE DESTINATION !  
Il n'en faut pas beaucoup pour être heureux.  
Il suffit juste d'apprécier chaque petit moment et de le sacrer comme l'un  
des meilleurs moments de sa vie.

La source de ce poème est inconnue, il apporte de la chance à qui le  
transmet.  Ne le garde pas....

Donne-le simplement à tes amis à qui tu souhaites de la chance


 

21:45 Publié dans citations | Lien permanent | Commentaires (6)

23/12/2009

Soutenir la tension intérieure

"Accepter et soutenir la tension intérieure induite par le moi " .

Guy Corneau

 

485035497.jpg

 

 

Très intéressant et  agréable à regarder... . Guy Corneau !

http://www.repere.tv/?p=3016


 

18:12 Publié dans citations | Lien permanent | Commentaires (1)

22/12/2009

Noël et son lot de solitude

Je m'interroge sur les évènements extérieurs qui se sont succédés , très rapidement , et qui ont pour conséquence que je me retrouve seule pour la veillée de Noël .

Tout commençait fort bien .  L'arbre de Noël décoré joliment , je prenais plaisir à faire de jolis décors sans avoir à aller acheter quoi que ce soit  .  Mon compagnon était près de moi pour un long mois de convalescence et nous nous apprêtions à nous laisser vivre ces fêtes paisiblement , sans trop se poser de questions .
Mais voilà que mon compagnon a dû rentrer chez lui  pour un nouveau problème de santé qui s'est fait jour  .   Il était préférable qu'il soit près de chez lui et de son médecin habituel .  Ce que je peux très bien comprendre et je l'y ai encouragé même .   Je ne voulais  surtout pas  qu'il culpabilise de bousculer tous nos plans .
Pour le rassurer , je lui dis que je le rejoins le 23 et que serons ensemble chez lui ...en Suisse !    Que nous changions les plans !
Parce que je voulais rester ici au moins jusqu'au 22 , maintenant qu'une amorce d'ouverture s'était créée avec ma fille ces dernières semaines
Je m'explique !  C'était  l'anniversaire de mon petit-fils . Et pour la première fois depuis sa naissance , ma fille nous propose ( le nous , c'est mon père et moi ) de venir chez elle le soir pour que nous puissions fêter le petit et lui remettre ses cadeaux d'anniversaire et de Noël !  Grand évènement , grande nouveauté !
Elle me communique, à cette fin , son adresse et  là ...oupsss ...je me rends compte qu'elle n'habite plus avec son compagnon ( le père de l'enfant !) et que c'est dans un endroit très éloigné des grandes routes .  Quelque part dans un village .
Bon, je ne dis rien.  Surtout pas de remarques  ....on verra bien !   C'est trop fragile encore , notre relation .   Je dis à mon père que surtout il ne faut pas que nous fassions de commentaires , nous y allons et nous verrons bien comment elle va et comment cela se passe pour elle .
Mais la neige en aura décidé autrement !  L'état des routes est déclaré dangereux et j'entends à la radio des commentaires du style " l'apocalypse sur nos routes " et " deuxième assaut hivernal" ..
Et voyant que les ennuis  sur les routes persistaient   et craignant de rouler la nuit dans ces conditions , j'appelle ma fille hier  matin ,  pour lui dire que c'est impossible pour moi de m'aventurer de nuit, avec mon père de 80 ans, dans un endroit que je connais pas ...hors des grands axes  , avec une voiture qui ne s'y prête absolument pas .  Que je n'ose pas   ( je ne lui parle pas  de mes angoisses , bien sûr)  Je propose que nous convenions d'un endroit plus accessible ou ....peut-être chez moi ?
Je marche sur la pointe des pieds en m'adressant à elle .
Oups...Ni une , ni deux , la réponse de ma fille fuse  . " Si pour deux flocons qui tombent, c'est la fin du monde " c'est vraiment grave avec toi !  " Laisse tomber".
Et voilà , c'était reparti pour un tour ,me suis je dit .   Et j'ai été heurtée de plein fouet !   ( émotionnellement , vous l'aurez compris ) .   Je me suis mise à culpabiliser .....  Je me sentais une mauvaise mère de ne pas risquer d'aller jusque là .    je me sentais imcomprise aussi .   Bref, la totale au niveau des émotions .
Mon coeur s'est emballé et résultat des courses ... deux médecins en urgence ! .   C'était le coeur !  J'ai atteint mes limites émotionnelles.   Là, défense de me confronter à ce qui me crée des émotions trop fortes , repos  et médicaments .    Le coeur est en souffrance !   Le voyage en Suisse est compromis !
Je l'avais senti , je l'avais senti ...que j'atteignais les limites .  Je l'avais senti sur le plan émotionnel , je veux dire .
Et voilà ....je suis coincée , seule ....par ici  .  Mon compagnon seul , par là .   Ma fille, seule par là-bas .
Allez comprendre quelque chose ...à tout cela !
Et mon père qui va fêter le réveillon chez les enfants de ma tante ( dont la belle-fille ne me supporte pas , parce qu'elle dit que je suis une rivale .)   Rivale ?   Mon cousin avec qui j'ai passé toute mon enfance, qui est un frère pour moi ?  Mais qu'est ce qu'elle dit ?     Tout le monde a peur de cette belle-fille , ma tante la déteste , mon père la craint , mon cousin n'ose pas la contrarier .
Et moi je suis systématiquement écartée depuis deux années déjà ....parce que j'ai osé dire quelque chose qui a déplu à la belle-fille.
Mon cousin m'a appelée pour s'excuser .  Il est très ennuyé , il  préfère la paix parce que  sinon c'est pas possible tellement sa femme est insupportable avec lui , alors .   Il me dit " tu as vu juste , tu m'as défendu d'ailleurs  ....mais tu comprends ....).
Mon père me dit " tu comprends , je ne sais pas faire autrement pour ta tante qui vit chez moi et qui doit voir ses enfants  ....hum, hum vous voyez un peu tout ce que je dois avaler comme excuses ).
Quelque part je comprends pourtant  et quelque part je suis déçue ...
Parlez moi de Noël en famille ....   ( et sachez que ce sont les mêmes qui sont chez moi tous les vendredi pour un repas familial ....qu'ils adorent et qu'ils ne rateraient pour rien au monde - et que j'aime beaucoup aussi  , soit dit en passant ).
Allez comprendre cet esprit de famille , allez comprendre !    Parce que je me pose sacrément des questions.
.
Et sachez que fort heureusement , je ne ressens pas trop de déception à l'idée de  rester seule .  C'est peut-être que cela devait être comme ça .   Qu'il me fallait ce vide pour comprendre quelque chose ?   Je ne sais pas , juste que je ressens ...
Juste pour mon compagnon qui m'attendait avec réjouissance , comme je le connais .  Parce que lui il me voit toujours venir comme le Messie , dès que je débarque .     C'est un Monsieur !   J'ai un grand respect pour la personne qu'il incarne .  C'est un  homme qui comprend , et il m'a dit si gentiment " qu'il m'aimait " que j'en fondais , il m'a dit  que je ne devais pas culpabiliser parce que je ne venais pas vers lui .... et j'ai déculpabilisé en l'entendant dire cela .
Oui, parce que je culpabilise pour tout , je culpabilise d'être une mauvaise mère , je culpabilise d'être une mauvaise compagne , je culpabilise d'être une méchante fille pour mes parents ( c'est ce qu'ils disaient ) .
Mon compagnon m'a  parlé de ma famille, ce qu'il n'a jamais fait .  Il l'a fait pour me faire prendre conscience .  Parce  que je l'imaginais plus rose qu'elle n'était , ma famille .  Il disait  que je donnais trop à ma famille .
J'ai besoin de retrouver mon calme , j'ai besoin de panser mes blessures de coeur !    Je n'ai pas la famille que j'idéalisais .  Il faut que je me fasse à cette idée ...   Que la vie n'est pas telle qu'on l'idéalise .    La vie de famille ou la vie tout court !
Je suis fière de  connaître un homme de la trempe de mon compagnon .   C'est ma chance aussi  , parce qu'il m'aura permis de voir ce qui ne va pas dans ma famille .
Parce que ma famille , c'est pas de la tarte !   Vraiment c'est pas de la tarte quand on se met à y regarder de plus près .  Et ça se dit catholique et ça se dit "pratiquant" .   Oui, oui ...j'ai même des religieux dans ma famille , pour me faire la leçon quand je fais un pas de travers  ...et je vous dis pas ce sont les pires hypocrites .
Et si vous dites que je suis une langue de vipère en racontant tout cela , et bien je l'accepte parce que si vous le pensez , c'est que ça doit être vrai pour vous , avec votre état d'esprit .    Parce que c'était ce que j'aurais pensé jusqu'il y a peu  si quelqu'un allait oser ouvertement parler de sa famille dans ce sens , mais maintenant je ne le pense plus .   Mais je peux comprendre que certains le penseront .
Oui, je remets ma famille en question .   J'ai voulu être aimé d'eux ,  comme j'ai voulu être aimé de mes parents .   J'ai voulu appartenir au clan et tout faire pour ne pas être rejetée .  Mais je l'étais quand même au bout du compte.  Et je le suis toujours , vous voyez bien exclue du cercle familial .  Parce que je ne suis pas comme eux .    Je n'ai pas voulu voir cela .   Je n'étais pas assez consciente des enjeux personnels .    J'ai manqué de discernement .   Oui, oui, c'est ça mon erreur !
C'est la vérité ce que je vous raconte là ...enfin ce  que je me raconte , parce que l'écrire me permet de le mettre à distance pour mieux en prendre conscience .
Voilà , Noël et ses solitudes existentielles ...   Chacun sur son îlot !
Et pourtant, bizarrement,  je sens que quelque chose est en train de s'ouvrir .  Ce sont mes yeux qui s'ouvrent  sur la réalité de ce monde ?   Il ne faut pas que je me voile la face .    Parce que je pense que ce que je raconte là , n'est  pas exceptionnel mais que souvent ce n'est pas si visible et que les différends ainsi  et que les  rancoeurs familiales restent souvent cachées , pour préserver une certaine paix d'esprit .
Ca se comprend aussi .
Chez nous , dans ma "gentille" famille pareille à tant d'autres familles  ,  la pièce se déroule à visage découvert , les jalousies apparaissent au grand jour , les intrigues et  les intérêts personnels des uns et des autres aussi .
C'est plus facile , dès qu'on a compris que les règles du jeux énoncées  ne sont pas respectées .  Non ?
C'est la vie , en somme .   C'est la réalité de la vie  , tout simplement .   Ainsi va même le monde .
Et moi, j'étais là avec mes idéaux angéliques que je croyais atteignables et mon sens de la culpabilisation exacerbé .   Je pensais qu'il n'y avait que moi qui ne respectait pas les règles énoncées .   Et je me sentais égoïste , à cause de cela .   Mais quand on réfléchit , je ne suis pas mieux , ni moins bonne , ni méchante  ( comme j'ai souvent entendu dire une de mes tantes religieuses ( pas l'autre , elle disait le contraire , curieux hein )   Je suis différente, ça c'est vrai .  Ca c'est très vrai même .  Je sors de la norme, semble t'il . J'entendais cela aussi quand je travaillais .   Et c'est souvent ça qui m'a attiré des ennuis  , et ç'est ça qui a créé  les jalousies aussi , je suppose .    C'est cette  liberté que j'incarne au sein de la famille , qui dérange .  Je suis un peu le fou du roi , le bouffon !     Je peux  comprendre que j'agace ,  quand j'y réfléchis .  Parce qu'en plus j'incarne vraiment ce que je dis que je suis ....
Oui, je suis fort indépendante,  Je ne dois rien à  ma  famille, elle ne m'a jamais aidée .  J'ai toujours été aidée par des  étrangers , qui m'ont aidée à passer les caps difficiles  ...   Jamais ma famille , jamais .    C'est la vérité !
Et c'est aussi  le cas avec mon compagnon , tiens .  Il est étranger , il est Suisse et lui il m'accompagne et m'ouvre les yeux , sans être dans l'excès d'un côté ou de l'autre .   Il ne prend pas parti .    Il aime ma famille , mais il voit clair .
Voilà, j'en suis au stade de l'acceptation .   Au stade de devoir accepter .   Accepter ma famille comme elle est .   Accepter mes limites , accepter les limites de l'autre ...
J'ai le temps pour y réfléchir , je n'ai que ça à faire ...étant seule , par la force des choses !
"C'est pour ton bien , mon enfant " .... cette phrase résonne dans ma tête , résonne dans ma tête ...
Edit :

Quelques  heures après avoir écrit ceci ,  je suis revenue à des sentiments d'amour envers ma famille ...   C'est comme ça , c'est plus fort que moi .   Ce sont les miens que voulez vous !    Même s'ils me laissent seule ....je suis habituée , cela a été mon lot depuis que je suis née .  " Seule"  est le mot clé de toute mon existence ...
Une très grande solitude , une solitude par moment insoutenable .
Serais ce pour cela que j'ai le livre " cent ans de solitude " de Gabriel Garcia Marquez  posé sur ma table de chevet et ....pas moyen de le commencer !
J'ai hâte d'arriver au bout des cent ans ...