Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

10/10/2009

Trop de questions .

590992302.jpg

Depuis deux jours , j'ai l'oeil qui louche sur un texte posé sur mon bureau .
Je me disais que c'était bien vrai ce que je lisais ( en ce qui me concerne du moins)
Et puis je me suis posée les questions habituelles  " Je publie ou je publie pas ? "  Est ce que c'est intéressant ou pas pour mes lecteurs ?
Vous voyez,  je me pose sans cesse des questions .  Du style j'avance ou je recule , je fais bien ou je fais mal !
A ce rythme , est ce que vous pensez que je vais y arriver ?  Moi, je ne pense pas .    Alors , j'arrête !
Et dorénavant je fais en fonction de mes envies .   ( en vie ? )
....et , je publie parce que j'en ai envie , tout simplement .
parce que j'ai envie de partager avec vous , ce qui me fait réfléchir ...et avancer .
parce qu'avancer toute seule, c'est pas mon truc .
et que j'aime votre compagnie , même silencieuse .
Un point c'est tout et j'arrête de me poser trente six mille questions .
Pourquoi tant de pourquoi ?
Jadis vivait tranquille un mille-pattes affairé qui allait et venait sans le moindre état d'âme .  Mais vint un jour où un crapaud oisif qui l'observait , le voyant passer et repasser , eu l'idée savante  de lui demander dans quel ordre mathématique il actionnait ses pattes .

" Vous allez dire que je suis curieux, mais comment se suivent-elles ?  Dans quel ordre ? Est ce par paires ?  Ensemble ? Séparées ? "

L'insecte interloqué salua poliment et rentra songeur dans son trou , profondément troublé par cette question imprévue . Il essaya de penser, de mettre ses idées en ordre, dans un sens , et puis dans un autre , complètement déboussolé , bloqué .  Et bloqué à ce point que bloqué il resta , incapable désormais de remettre ses pattes en route, si bien qu'à la fin il en mourut de faim .

Comme quoi, laissons donc notre corps tranquille , sans trop l'embarrasser de nos questions idiotes , car finalement il se débrouille fort bien sans elles "
Contes des sages qui guérissent  Marie Faucher , Ed. Seuil

Commentaires

Je rajouterai qu'il en va de même pour la pensée, pour notre esprit, et que si parfois il est utile d'apprendre à se poser certaines questions, remettant ainsi en cause ce qui nous semble être "évidence", il faut également apprendre à accepter que nous n'aurons peut-être jamais de réponses, que "questionnement" ne rime pas forcément avec "problème" à résoudre coûte que coûte, absolument, car très rares sont les questions qui sont affaires de vie ou de mort.
Apprendre à "débrancher", à lâcher prise et, quelque part, accepter de rester face à l'inconnu, sans autre repère que celui d'avoir conscience de notre ignorance.

Alors oui, je pense que nous pouvons écouter la majorité de nos envies dès lors que nous savons qu'elles ne tueront personne, ni nous ni les autres.
Peut-être pourront-elles choquer ou laisser l'autre complètement indifférent, lui plaire ou lui déplaire, mais je crois que l'essentiel est derrière l'apparente réaction.
Effectivement, au-delà des émotions que nous suscitons chez lui (qu'elles soient agréables ou non), l'important est surtout qu'il nous accepte, "plaire "n'impliquant nullement que nous soyons accepté...

Je te souhaite un bon weekend Julie.

Hicham.

Écrit par : Distance | 10/10/2009

Bonjour Hicham,
Tu as rajouté ce qu'il fallait à mon billet pour lui donner de la profondeur et je t'en remercie . Je te suis très reconnaissante Hicham pour tes interventions , sache ça . Oui, tu mets en mots ce que je pressens et peine à dire . Cela résonne tellement "juste " à mon coeur ce que tu viens d'écrire, tellement juste que je suis très honorée par tes interventions . Elles structurent ma pensée . Ce blog est un peu ma vitrine, si on peut dire et toi tu viens à chaque fois l'embellir par tes écrits et ça depuis le début . C'est l'image qui vient à mon esprit quand je pense à toi . C'est très agréable pour moi de te lire , c'est comme un danse de l'esprit . Tu me fais avancer sur mon chemin .
Bon week-end Hicham et merci beaucoup .

Écrit par : julie à hicham | 10/10/2009

Comme tu me fais avancer sur le mien...!
De cela, moi aussi je t'en remercie.

Écrit par : Distance | 10/10/2009

Ici, je laisse une blague, qu'un copain m'a racontée il y a fort longtemps en cours de géographie en classe de première.
C'est l'histoire de deux mille-pattes qui s'aiment d'amour tendre. Is s'en vont bras dessus, bras dessous, bras dessus, bras dessous, bras dessus, bras dessous, bras dessus, bras dessous...
J'avais cet après-midi mis un commentaire sur la note précédente, il ne s'est pas enregistré. J'ai la flemme de le réécrire ce soir...

Écrit par : CaritateLibertine | 10/10/2009

Vous avez bien fait d'arrêter de vous poser trop de questions.
Merci pour ce conte !
Belle soirée et bonne semaine.

Écrit par : naline | 11/10/2009

Les commentaires laissés ici sont riches, instructifs, au point que je n'ose pas y ajouter grand-chose. Je dirais simplement que j'ai trouvé le conte drôle aussi, drôle dans le sens d'un petit rire d'effroi. Penser paralyse, mais ne pas penser rend tout vain, non ? L'existence de ce blog est la preuve qu'en se posant des questions, on avance, et on fait avancer autrui.
Alors, bonne course à vous, nous vous suivons.

Cameron

Écrit par : Cameron | 17/10/2009

J'espère que tout va bien.

Écrit par : hicham | 21/10/2009

Bonjour Hicham , ça alors ! au moment où j'écrivais mon billet pour donner quelques nouvelles , ton commentaire est rentré . Oui, je vais bien . Et je suis venue chez toi chaque jour , lire en silence . J'ai voulu réagir sur ton billet sur les relations homme-femme parce qu'il m'a beaucoup aidée à comprendre mieux encore " l'autre" , mais je n'arrivais pas à laisser un commentaire . Il y a quelque chose que je fais "faux" parce que ton hébergeur refuse à chaque fois mon adresse mail . Je me demande pourquoi . Bien amicalement et à bientôt .

Écrit par : julie à hicham | 21/10/2009

Les commentaires sont fermés.