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28/09/2009

Je crée mes problèmes

Malheur.jpg

Je suis en ce moment bloquée sur des questions futiles .  Je me tracasse et ...m'agace .  Comme si mon esprit était débordé !  Trente six mille questions se bousculent dans ma tête et je fais face à un embouteillage monstre dans mon esprit .
 
Je me suis dispersée,  un peu trop,  tant  dans le réel que le virtuel et j'ai l'esprit encombré de questions .  
Je suis curieuse de tout , m'enthousiasme au quart de tour , réfléchis à tout ce qui s'écrit , se dit ..
Et répond "présente" dès qu'on m'appelle .
Je m'en mêle.... et  je finis par m'emmêler les pinceaux . 

Je fais des bêtises .  Je vous en raconte une ?  Par exemple, j'ai mis  un commentaire enthousiaste  sur un blog en disant que j'allais montrer le blog à mon père car j'y voyais  un intérêt pour lui  .  Et bien sûr , j'y laisse mon lien et un peu d'histoire de mon père ...
Mais qu'est ce que je fais , bon sang ? Alors, comment je fais maintenant pour montrer ce blog à mon père ?  

Vous voyez, je me suis piégée toute seule .  
 J'ai oublié de réfléchir avant de parler , avant d'agir .  Cela s'appelle peut-être de la spontanéité , comme je me le suis entendu dire souvent mais c'est aussi de l'inconscience .    
Et bien sûr pour rajouter un peu encore dans l'irréfléchi , j'ai déjà parlé du blog en question  à mon père .   J'ai dit, toujours sur un ton enthousiaste    " je vais te montrer, tu vas voir c'est intéressant ".  Maintenant je fais comment ?    Je ne vais quand même pas "casser " l'enthousiasme de mon père qui ....demande à voir ce qui m'a tant enthousiasmée
Comment je fais pour me mettre dans de pareilles situations ?   Je crée mon propre problème , si je réfléchis ...( je réfléchis toujours après coup  ) . Parce que oui, maintenant  je me tracasse à l'idée que mon père puisse lire ce que j'ai écrit sur mon blog  , si je lui montre le blog qui pourrait l'intéresser . 

Je  souhaite l'épargner de ce choc là . (  Ma fille !  Un blog ?  où elle dit tout ! ) .   . Il peut ne pas comprendre mes motivations .   J'ai pas du tout envie de lui faire de la peine ou de le heurter .  Il est âgé et devient plus vulnérable .  Je ne pense pas qu'il supporterait une "nouveauté " de ce genre .
 
Et supprimer les billets qui parlent de lui sur ce blog ?  Est ce une solution ?    Eh bien , cela me dérange aussi , parce que j'aimerais pouvoir revenir  sur ce que j'ai écrit , avec un regard d'observateur . Un regard  "thérapeutique" .  Oui, cela a une réelle utilité thérapeutique pour moi . 
Je me disais aussi que si j'ai ouvert ce  blog , ce n'était pas pour supprimer les billets que j'écrivais, à la moindre alerte .   En fait , je teste mes limites aussi comme ça .  C'est la dynamique que je m'étais fixée en écrivant ici : dépasser mes peurs .

Il me faut donc  trouver une solution qui arrange toutes les parties .  Une bonne solution  et pas des solutions , sous l'effet de la panique .
( oui, il y a la solution de demander  à la personne qui a le blog de supprimer mon commentaire "enthousiaste" , ça j'y ai pensé mais c'est aussi ne pas assumer ses propres  erreurs , non ?)
 
 Je ne sais pas , j'y réfléchi , je cherche plutôt  ...et ça m'agace de réfléchir à ce genre de choses en fait.   Ah, si j'avais réfléchi avant ! 
La faute à qui ?  La faute à Julie !  Voilà, je me suis créé moi-même un problème .     Faut le faire , n'est ce pas ? 
Je me disais aussi que le blog était là pour me soulager l'esprit  et non pour me poser un problème de l'esprit  .   Et voilà que ça commence à me poser un problème .  Alors , serais je en train de me  créer un nouveau  problème ?  Je vais finir par croire que j'aime ça .  D'ici que je vais commencer à me poser la question de savoir pourquoi j'écris , pourquoi je publie au vu et au su de tout un chacun , il n'y a qu'un pas .  Et vous voyez que je suis déjà en train de le franchir puisque j'en parle .
 
Alors oui, ça m'énerve toutes ces questions .  Parce que ce sont de faux problèmes que je me crée , me suis je dit . 
.  
 Des questions inutiles ?  Non, je ne pense pas que ce sont  des questions inutiles .  Mais c'est " trop" de questions.   Et c'est moi qui les crée ces questions  "d'ordre problématique"  .  Il y a matière à thérapie là dedans, Julie .

Toutes les questions sont là en même temps  et on dirait qu'elles ont décidé de me mettre à l'épreuve .   
Oh la la , j'aime pas ça !  La mise à l'épreuve .   C'est un peu la panique.   Trop , je vous dis ...trop .
    
Attendez , c'est pas tout , tant que j'y suis je vous raconte aussi que j'ai parlé de Coumarine  à plusieurs amies parce que son blog me plaît ?  Et vous savez quoi,  j'ai eu l'impression qu'elles avaient lu mon blog .  Mince alors, voilà autre chose !  ( ben oui, ...j'y laisse mon lien aussi ).  Alors en matière d'anonymat , je fais très fort , vous ne trouvez pas ?  
   
Et peut-être que je vous agace en vous racontant tout cela ?  Il fallait que j'en  parle , pour me soulager l'esprit .   Alors comme je suis la rédatrice en chef de ce  blog , je me suis dit " je l'écris et puis tant pis , j'assume " 
Parce que vous comprenez mon esprit  s'encombre d'un tas de petits soucis inutiles et si je devais utiliser une métaphore , je dirais  c'est comme si j'avais à règler un problème d'embouteillage de voitures dans un carrefour . 
Oui, c'est un embouteillage de l'esprit que j'ai crée là , parce que toutes les questions arrivent en même temps dans le carrefour et finissent par tout bloquer.
 
Et qu'il n'y a personne pour régler la circulation dans ce carrefour .   Mais il est où l'agent ? 
Vivement qu'un agent  arrive .   Un bon agent , s'il vous plaît , spécialiste des embouteillages  .... parce que tout le monde s'engueule et veut passer dans ce foutu carrefour et je ne m'en sors plus .  
C'est bloqué, je vous dis .  J'ai créé mon propre embouteillage , semble t'il .  
Ordre et méthode, vous dites ?   Ordre et méthode , c'est ça que je dois acquérir , Monsieur l'agent !   Montrez moi comment faire ! 
P.S.    Je vais peut-être  relire le livre  " faites vous même votre malheur" . 
 

 

Commentaires

Julie ;-))
demande à la blogueuse de supprimer ton commentaire...
ça me semble simple...
En fait si tu veux conserver ton anonymat... il faut que tu sois prudente et que tu ne laisses pas ton lien sur les blogs
Ou alors tu ne parles pas des blogs (même ceux qui te plaisent!!) à l'extérieur
Ne pas mélanger les torchons et les serviettes (sourires)
Mais la vraie question que tu pourrais te poser est: c'est quoi ces actes manqués?
Peut-être après tout une partie de toi souhaite que ton père lise ton blog!
hein! que dis-tu de ça???
;-))

Écrit par : Coumarine | 28/09/2009

Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?
Après Coumarine, il n'y a plus rien à ajouter, je partage totalement son avis ! C'est le bon sens même...

Écrit par : Caritate Libertine | 28/09/2009

Merci à toutes deux d'être venue me donner un coup de main pour dégager l'embouteillage ( je souris ce matin ) . Cela m'a fait plaisir de vous voir !
@ Coumarine, tu as raison qu'il y a certainement une partie de moi qui a envie que mon père lise ou qui n'arrive pas à garder ce blog secret . Je pense d'ailleurs que c'est de cela qu'il s'agit . Difficile pour cette partie de moi , qui fait de nombreuses bêtises , de gérer l'anonymat d'un blog . Hier , j'ai relu quelques passages de ton livre " Tout d'un blog" et je me disais que j'étais tombée dans les pièges que tu décrivais . Décidément !
@ Caritate , oui pourquoi ferais- je simple quand on peut faire compliqué ? C'est à l'image de notre système administratif , je me suis adaptée ! (re- sourire )
Vous avez bien raison toutes deux . Question de bon sens ! Mais pourquoi je vais toujours dans le sens contraire d'abord ?
Bonne journée à toutes deux .

Écrit par : julie à Coum et Cari Li | 29/09/2009

Bonsoir Julie ,
Pourquoi vais je toujours dans le sens contraire ?
Cette question me fait sourire , je me la pose souvent aussi ....
Je me dis que c'est peut être une façon d'exister , de se démarquer , de se rebeller sur ce qu'on attend de nous , ne pas accepter le bien pensant , une voyouse de la pensée , une expérimentatrice des chemins de traverses , le goût de l'adolescence ....
Mais faut assumer cette position .... wouach !
Ou alors trouver l'apaisement en rentrant de le rang , dans un rang ....
à bientôt
Biz
Matinou

Écrit par : Matinou | 30/09/2009

" D'ici que je vais commencer à me poser la question de savoir pourquoi j'écris , pourquoi je publie au vu et au su de tout un chacun , il n'y a qu'un pas . Et vous voyez que je suis déjà en train de le franchir puisque j'en parle ."

Peu de temps après avoir créé mon premier blog (fin 2007), je me suis également posé cette même question. Je ne sais si cela te sera utile, mais voici ce que j'écrivis alors à ce sujet:


" Je me demande parfois ce que certains et certaines recherchent à travers leur blog.
Pour ma part, il est un défouloir et uniquement cela, non un faire-valoir ou une tribune pour amener les gens à pleurer ou à rire avec moi. Ces derniers points ne sont qu’une conséquence et non la raison d’être de mon blog.

Hier je m’écrivais sur du papier et extrêmement rares étaient ceux et celles qui avaient accès à mes écrits. Aujourd’hui je sais pourquoi je gardais toutes mes pensées « secrètes ». J’avais honte d’être celui que j’étais, j’avais honte de ressentir ce que je ressentais (amour, souffrance et tout ce que tu voudras, que ces sentiments soient agréables ou non).
Dans mon petit esprit d’alors, le formatage était tel que j’estimais indécent d’étaler celui que j’étais. Ce n’est pas ainsi que j’avais été éduqué, ce n’est pas non plus à travers l’exposition des cœurs que se nouaient mes relations d’alors.
Aussi, content ou non, joyeux ou pas, dès qu’un sentiment plus fort qu’à l’ordinaire m’envahissait, je le couchais sur du papier.

Puis, bien tard selon moi, j’ai décidé d’entreprendre une totale remise en question de ma personne. J’avais alors 32 ans. Les résultats concrets, effectifs de cette démarche ne se sont réellement manifestés que 4 ou 5 ans après. C’est seulement là que j’ai senti que je n’étais plus celui d’hier, que je vivais et découvrais un être « nouveau » en moi.
Ce changement radical se résume à une phrase et une seule : je n’avais plus honte d’être celui que j’étais.

Pour autant est-ce à dire que tout me plaisait en moi. Bien sûr que non. Il est des aspects de ma personne que je n’apprécie pas du tout et d’autres que j’apprécie vraiment. Quoi qu’il en soit je n’ai plus honte d’être cela, seulement cela et uniquement cela.

Dès lors il m’est devenu beaucoup plus aisé d’accepter les élans de mon cœur et, petit à petit, j’ai commencé à oser les accompagner, à avoir confiance en eux (et donc envers les personnes qui me procuraient ces sentiments). Mon environnement amical s’est ainsi complètement métamorphosé.
Effectivement, à chaque nouvelle rencontre (homme ou femme), je mettais sur la table mon cœur pour signifier comment je vivais notre relation. Au début c’était très déstabilisant car cette forme d’approche de l’autre était toute neuve en ce qui me concerne. Si j’admirai quelqu’un, je le lui disais. Si j’éprouvais du désir pour une femme, je le lui disais également, non pour que cela prête à conséquence mais uniquement pour que notre relation ne soit pas tronquée. Contrairement à hier, je n’hésitais pas non plus à dire clairement à mes ami(e)s comment je percevais leur personnalité, leurs idées. Je leur exprimais aussi le pourquoi (selon moi) de ma présence à leurs côtés, les raisons de mon envie de construire une relation avec eux.

Depuis ce jour et jusqu’à aujourd’hui, je n’ai eu à regretter aucune de ces relations, y compris celles qui ne sont plus. Alors je continue à agir de la sorte.
Quand on me gonfle, je le dis. Quand j’aime je le dis. Si l’amour que l’on me tend me fait du bien, à présent je le dis, et si l’amour que l’on me tend me fait du mal, je n’hésite plus à le signaler également.

Toutes ces réactions de ma part ne sont que la conséquence de ce que je ressens (et non de ce que l’autre voudrait que je ressente). Ceci est moi, je ne peux être autre chose et parce que je n’en ai plus honte, mon blog existe. Il n’est rien d’autre qu’un cahier électronique où je balance mes états d’âme positifs et négatifs. Je le fais pour moi avant toutes choses et non pour délivrer je ne sais quel message universel. Comme hier sur le papier, j’y pose ma pensée et mes sentiments, essayant de les mettre à plat afin de me voir plus clairement. C’est ma manière de me « déchiffrer » et de me comprendre.

Mais parce que c’est sur un blog que j’effectue cette introspection, donc sous le regard de qui veut la lire, je n’ignore pas que cela peut susciter des réactions.
Cela ne me dérange aucunement car, comme dans ma vie réelle, mon approche de ce que l’on me renvoi est identique. À 40 ans je commence à bien comprendre que l’on ne peut pas plaire à tout le monde (et peu importe mon désir en l’état). Aussi les choses sont très simples. Tant que je ne sens pas d’agressivité à mon égard ou toute forme de pression susceptible de m’indisposer, je crois que l’on peut tout me dire.
Par contre si j’ai le sentiment d’être jugé, de devoir me justifier (ce qui n’a rien à voir avec « s’expliquer »), (et là, seul mon sentiment comptera en la matière), alors il est clair que les personnes concernées et moi-même n’avons rien à faire ensemble (ou plus rien).
Encore une fois, mon blog n’est pas ma tribune d’expression et mes articles ne sont pas des messages que je tiens ou veux transmettre (telle une philosophie de vie que j’aimerais que d’autres partage par exemple).

Autrement dit, que l’on soit d’accord avec moi ou pas est complètement accessoire dans ma démarche. "

Quant au fait d'aller dans le sens "contraire", je te dirais: oui, et alors?
Quelque soit le chemin emprunté (celui d'hier ou celui d'aujourd'hui), chaque individu va toujours dans SON sens, et non dans le sens contraire de ses intérêts (et prendre en compte ou agir en fonction des intérêts d'autrui peut parfaitement servir nos intérêts).
Je crois donc que tu n'as jamais été dans le sens contraire de qui que ce soit, mais que tu as été tout bonnement dans TON sens et ce, depuis toujours.

Maintenant, parce qu'il n'existe pas deux êtres aux motivations absolument identiques, et parce que ce sont nos motivations qui déterminent le sens de notre marche et de nos actes, il me semble logique que parfois, souvent ou systématiquement, nous ne puissions être sur la même longueur d'onde que notre entourage (que ce soit ou non des proches).

Aussi, quitte à comparer son sens à celui des autres, n'omettons pas de nous interroger sur ce qui motive ces autres...

A bientôt Julie

Écrit par : hicham | 30/09/2009

"il y a la solution de demander à la personne qui a le blog de supprimer mon commentaire "enthousiaste" , ça j'y ai pensé mais c'est aussi ne pas assumer ses propres erreurs , non ?"

Si tu me permets, je dirais qu'au contraire c'est reconnaitre qu'on s'est trompé et réparer l'erreur. Tu n'es pas obligée de te flageller toi-même quand tu te goures, si ?

Parce qu'à ce compte là, imagines que tu tombes dans une fosse à caïmans affamés. Je sais, c'est assez peu fréquents sur nos trottoirs, mais vas-tu te laisser dévorer sous prétexte que tu n'avais qu'à faire attention avant ?

Écrit par : Luc | 01/10/2009

@ MATINOU - Merci pour ce commentaire bien sympathique . j'ai souri aussi en te lisant ," voyouse de la pensée ". Profite encore de tes tongs puisqu'il fait beau chez toi . Biz .

@ HICHAM - Je retiens " quitte à comparer son sens à celui des autres, n'omettons pas de nous interroger sur ce qui motive ces autres "
Et je rajoute " et sur ce qui me motive moi dans ma relation à l'autre "
Tout est dans ces questions là , en ce qui me concerne du moins .
Hicham, je te remercie tu m'as aidée encore une fois à me poser les bonnes questions et tu m'as donné matière à réflexion aussi . ( je me répète , non ? )
Tu sais, ça m'a fait plaisir de te voir et de te lire . J'espère que tu vas bien et que rien ne laisse à désirer pour toi .

@LUC - oh là dans la fosse à caïmans ...affamés de surcroît ! Mince alors, là j'y échappe pas c'est sûr ( sourire ) . Donc je lâche prise et ....il n'y a plus qu'un miracle qui me sauvera !
Et sache qu'après avoir écrit mon billet , il me semblait que j'avais déjà réparé quelque chose et j'ai lâché- prise et ....le miracle est arrivé ! Le commentaire a été supprimé sur le blog en question !
Ca c'est pour la petite anecdote .
Parce que tu as raison dans ce que tu me fais observer et quand tu parles de flagellations , il y a quelque chose qui me parle fort , quelque chose de l'ordre de la culpabilité . Le fameux "mea culpa" , il revient souvent chez moi !
Ne pas voir l'erreur comme un échec , ni se flageller , comme tu dis . Voir l'erreur comme un retour d'information , du feedback ...et puis réparer ! Merci Luc pour ton commentaire éclairant et qui m'a fait plaisir . Bonne soirée

Écrit par : julie à Matinou, Hicham , Luc | 01/10/2009

Pour ma part, cela me fait toujours plaisir de venir chez toi, de te lire et de constater que tu mets ta réflexion au service de ton cœur (car malheureusement c'est souvent l'inverse qui se produit, beaucoup d'entre essayant à tous prix d'ajuster leur cœur à leur pensée).

Enfin, concernant "l'échec" ou "les échecs", je penses à tous ces enfants qui font leurs premiers pas. Combien de fois ne tombent-ils pas avant de trouver enfin leur équilibre?
Aujourd'hui, mon avis est que l'échec fait partie intégrante de toute réussite.

Écrit par : hicham | 01/10/2009

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