10/09/2009
Une histoire de fille
Cours de religion : CREDO PERSONNEL
Je me suis penchée sur mon interprétation personnelle du mot CROIRE et j'en ai tiré que pour moi croire c'est faire confiance : mais faire confiance à qui ? à quoi ?
Ces questions furent douloureuses car très révélatrices : la confiance est une valeur fragile qu'on confie à très peu ..mais ce très peu est déjà trop et l'on se retrouve souvent face à des déceptions !
Finalement j'en conclus que croire , à mon sens, c'est croire en moi-même : me faire confiance .
Ma gorge se noue en y pensant : " Bon Dieu, qu'est ce que je me sens seule " ! Seule face à quantité de responsabilités, de questions et d'angoisses ...des choses difficilement avouables. Les gens n'en veulent pas de vos états d'âme, ils s'en fichent ! Ah qu'est ce que je hais ce petit monde superficiel où conversation rime avec futilité .
Heureusement qu'ils sont là, oui eux les deux ou trois personnes sur qui je peux compter et m'appuyer quand ma confiance en moi faiblit, quand je n'ai plus le courage de prendre sur moi ...quand mon vase a "débordé" . Même ma maman ne constitue pas pour moi un soutien , un pilier , "une brique de ma construction" . Je ne dis pas qu'on ne peut pas lui faire confiance , mais la distance rend souvent la confidence plus difficile . De plus sa personne lunatique ne ferait de mon "mur" qu'une fragile construction en perpétuel reconstruction !
Cette image que j'utilise , le MUR, c'est pour mieux illustrer ma pensée : j'avance seule dans la vie, je superpose mes briques au fur et à mesure . Lorsque je n'ai plus la force de soulever ces briques , je fais confiance à ces deux-trois personnes pour m'y aider .
Je vous ai peut-être peint là un tableau bien noir , je me suis laissée emporter par ces idées qui défilent dans ma tête, mais je crois quand même être arrivée à dire l'essentiel .
Je tiens à insérer une citation empruntée à Racine , qui d'après moi, résume les déceptions en matière de confiance : " J'embrasse mon rival, mais c'est pour mieux l'étouffer "
Et je concluerai sur une pensée plus gaie , empruntée à une publicité pour de la margarine
" La vie est belle et vous êtes comme elle "
Archives scolaires de C. à 16 ans
11:40 | Lien permanent | Commentaires (0)
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